Les Portugais aux urnes pour à élire leur président

Les Portugais élisent dimanche leur président. Le très populaire candidat de la droite Marcelo ...
Les Portugais aux urnes pour à élire leur président

Les Portugais aux urnes pour à élire leur président

Photo: Keystone

Les Portugais élisent dimanche leur président. Le très populaire candidat de la droite Marcelo Rebelo de Sousa pourrait élu au premier tour. A midi, la participation était de 15,82%, contre 13,39% à la même heure lors du dernier scrutin présidentiel en 2011.

La hausse de la participation est 'une bonne nouvelle', a estimé M. Rebelo de Sousa, souriant, à la sortie d'un bureau de vote de la petite ville de Celorico de Basto (nord). Quelque 9,7 millions de Portugais ont jusqu'à 19h00 pour voter. Les premières projections sont attendues à 20h00. Si aucun candidat n'obtient plus de 50% des voix, un second tour aura lieu le 14 février.

Enjeu clef de ce scrutin, le chef de l'Etat dispose d'une arme surnommée 'bombe atomique' au Portugal: le droit de dissoudre le Parlement, alors que le gouvernement socialiste en place depuis novembre dépend d'une alliance fragile avec la gauche radicale.

Crédité de 52 à 55% des voix dans les derniers sondages, M. Rebelo de Sousa, un professeur de droit de 67 ans, a une large avance sur son principal adversaire, l'indépendant de gauche Antonio Sampaio da Novoa, qui recueille 17 à 22% des intentions de vote.

Ce dernier, lui aussi professeur d'université, n'a pas réussi à obtenir le soutien officiel du Parti socialiste. Ce dernier avance en ordre dispersé, comptant une autre candidate d'envergure, l'ancienne ministre de la Santé Maria de Belem Roseira, avec 8 à 13% des voix.

'Candidat consensuel'

Populaire au-delà de son camp politique comme commentateur vedette à la télévision, Marcelo Rebelo de Sousa a mené une campagne très personnalisée, sans affiches ni tracts, privilégiant le contact direct avec les électeurs.

'C'est un candidat consensuel au discours modéré, qui capte des voix à gauche et à droite. Mais pour être élu au premier tour, il faut que les électeurs se mobilisent', a expliqué le politologue José Antonio Passos Palmeira.

/ATS


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