La républicaine Sarah Palin, ancienne candidate à la vice-présidence américaine, soutient l'homme d'affaires Donald Trump dans la course à l'investiture du 'Grand Old Party'. Elle le préfère à l'ultra-conservateur Ted Cruz, qu'elle avait pourtant appuyé par le passé.
'Je suis fière de soutenir Donald J. Trump comme candidat à la présidence', dit Sarah Palin dans une déclaration diffusée par l'équipe de campagne de Donald Trump. Ce dernier s'est dit 'très honoré' de ce soutien. 'C'est une amie, une personne d'une grande qualité pour laquelle j'ai un profond respect', a-t-il affirmé.
Sarah Palin devait rejoindre Donald Trump dans la journée pour une réunion de campagne à Ames, dans le centre de l'Iowa, Etat qui sera le premier à voter pour les primaires démocrate et républicaine dans deux semaines. Chez les républicains, Donald Trump et le sénateur Ted Cruz, son rival le plus menaçant, y sont au coude-à-coude.
Ancienne gouverneure de l'Alaska, Sarah Palin avait été choisie à la surprise générale par John McCain pour devenir sa colistière à la présidentielle de 2008 contre Barack Obama. Elle a depuis perdu en influence, mais reste populaire dans les rassemblements conservateurs, où elle livre des discours au vitriol contre l'establishment et les appareils politiques.
Toujours 'un grand fan'
Sarah Palin n'exerce plus de mandat électif depuis juillet 2009, quand elle a démissionné de son poste de gouverneur pour devenir éditorialiste politique puis présenter une série documentaire consacrée à l'Alaska.
Il n'est pas certain que l'annonce de mardi change la course, mais il est notable que Sarah Palin ait préféré Donald Trump à Ted Cruz, qu'elle avait aidé à se faire élire au Sénat en 2012.
Anticipant le coup de pouce apporté à son adversaire, Ted Cruz avait écrit plus tôt sur Twitter: 'Sans son soutien, je ne serais pas au Sénat. Quoiqu'elle fasse en 2016, je resterai un grand fan'.
Trump 'sera anéanti'
Autre rival républicain de Donald Trump, mais à la traîne dans les sondages depuis des mois, Jeb Bush a estimé mardi à New York que le milliardaire n'était 'pas un candidat sérieux' à la Maison Blanche. Dénonçant sa vulgarité, il a prédit qu'il serait 'anéanti' lors de l'élection présidentielle.
'Je ne sais pas quelles sont ses politiques, mais quand il ne sait pas ce qu'est la triade nucléaire, cela mérite qu'on s'y arrête', a-t-il déclaré, référence au fait que Donald Trump ait éludé une question sur les trois composantes de l'arsenal nucléaire américain lors d'un débat républicain le mois dernier.
'Le premier objectif du président des Etats-Unis doit être d'assurer notre sécurité, et ce n'est pas possible d'assurer notre sécurité en parlant comme un charretier, sans plans sérieux derrière', a-t-il encore affirmé.
/ATS