Israéliens et Palestiniens se sont mis d'accord au Caire pour prolonger de 24 heures le cessez-le-feu en vigueur dans la bande de Gaza. La trêve devait expirer à minuit (23h00 suisses).
L'objectif de cette prolongation est de pouvoir "boucler les négociations", a déclaré un responsable palestinien. Un responsable israélien et une source au sein des services de sécurité à Jérusalem ont confirmé qu'"à la demande de l'Egypte le cessez-le-feu allait être prolongé de 24 heures pour permettre de poursuivre les négociations".
Un communiqué du gouvernement égyptien cité par l'agence officielle MENA a aussitôt confirmé ce nouveau délai. Une précédente trêve de 72 heures, entrée en vigueur le 11 août, avait été prolongée de cinq jours mercredi.
Trois heures avant l'expiration du cessez-le-feu, le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait averti que l'armée israélienne riposterait "avec force" si les tirs de roquettes en provenance de Gaza reprenait, comme cela fut le cas peu avant l'expiration de deux précédentes trêves.
Au même moment, un haut responsable de la délégation palestinienne qui négocie au Caire pour transformer ces trêves en cessez-le-feu durable avait assuré qu'une nouvelle proposition de la médiation égyptienne avait été "accueillie avec beaucoup de souplesse par les deux parties". "On a fait des progrès", avait-il ajouté, sous couvert de l'anonymat.
Les Israéliens et le Hamas forment des exigences aussi apparemment inconciliables que la démilitarisation de l'enclave pour les premiers, la levée du blocus israélien pour les seconds.
Au-delà du cessez-le-feu, les informations filtrant du Caire font état de discussions notamment sur l'ouverture plus large des postes frontières israéliens au trafic des biens et des personnes ou encore l'extension des zones de pêche des Gazaouis ainsi que la réduction de la zone tampon à la frontière avec Israël.
Des sujets aussi épineux que l'ouverture d'un port et d'un aéroport à laquelle les Israéliens sont opposés, ou la restitution des corps de deux soldats israéliens morts en échange de la libération de détenus palestiniens pourraient être remis à plus tard.