Hollande désavoué des Français se rapproche de Netanyahu

La France "ne cèdera pas sur la prolifération nucléaire", a déclaré dimanche le président français François Hollande à son arrivée en Israël pour une visite d'Etat dominée par le dossier nucléaire iranien. Sa cote de popularité est au plus bas.

"Sur le dossier iranien, la France considère que la prolifération nucléaire est un danger, une menace, et en Iran tout particulièrement, une menace sur Israël, sur la région, à l'évidence, une menace pour le monde entier", a affirmé M. Hollande dans une allocution à l'aéroport de Ben Gourion à Tel-Aviv.

"Et lorsque la France défend ses positions dans les discussions qui sont en cours, c'est bien sûr en prenant en compte ce que vous exprimez vous-mêmes, mais c'est en ayant aussi conscience que c'est l'enjeu pour la planète", a-t-il poursuivi à l'adresse de ses hôtes israéliens.

Auparavant, lors de la cérémonie d'arrivée, M. Netanyahu s'était félicité de la "position ferme" de Paris contre "les tentatives impossibles à stopper de l'Iran pour se doter d'armes nucléaires".

Cote au plus bas

Par ailleurs, la cote de popularité de François Hollande est au plus bas. Elle a baissé en novembre de 3 points, à 20%, selon un sondage mensuel de l'Ifop publié dimanche. Il s'agit du score le plus faible d'un président français depuis la création de la Ve République en 1958.

Le sondage publié par l'hebdomadaire "Le Journal du Dimanche", confirme la tendance à la baisse continue de la cote de M. Hollande auprès de ses concitoyens. Le précédent record était détenu par François Mitterrand qui était tombé à 22% d'avis favorables en décembre 1991, durant son second mandat.

Ce n'est que chez les sympathisants socialistes que la cote de popularité de François Hollande est supérieure à 50%, avec 54% de satisfaits, mais elle subit là aussi une forte baisse (-9 points).

/ATS


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