Le chef de l'AIEA Yukiya Amano doit négocier lundi à Téhéran un accord technique de vérification des activités nucléaires de l'Iran. Il entreprend ces discussions sur fond de climat diplomatique favorable même si la réunion à Genève n'a pas concrétisé tous les espoirs.
La rencontre en Suisse entre l'Iran et le groupe 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne plus l'Allemagne) s'est achevée dimanche sans accord, mais l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) garde bon espoir d'avancer sur les questions techniques qu'elle soulève concernant une éventuelle dimension militaire du programme nucléaire de l'Iran.
"J'espère que la réunion à venir va produire des résultats concrets", a ainsi déclaré son directeur général Yukiya Amano dimanche à Vienne avant de s'envoler pour Téhéran. Il a rappelé que les discussions à Genève étaient un "processus indépendant" des négociations menées par l'AIEA.
"La seule raison pour laquelle il (Amano) irait, c'est qu'il est confiant qu'ils vont arriver à s'accorder sur quelque chose", a estimé un diplomate occidental à Vienne, interrogé par l'AFP.
Le chef de l'AIEA a rappelé dimanche que l'Iran et l'Agence avaient atteint "un point important" dans leurs négociations. "L'Iran a présenté une nouvelle proposition (à l'AIEA) le mois dernier, qui inclut des mesures pragmatiques pour renforcer la coopération et le dialogue, et nous espérons consolider cela", a-t-il indiqué.