Le processus de paix au centre de la présidentielle en Colombie

Les Colombiens sont appelés aux urnes dimanche pour le scrutin présidentiel le plus serré de ces vingt dernières années. Le chef de l'Etat sortant Juan Manuel Santos brigue un second mandat de quatre ans pour conclure les négociations avec la guérilla marxiste des FARC.

Plus de 32 millions d'électeurs sont appelés aux urnes entre 08h00 et 16h00 (15h00 et 23h00 en Suisse). Ils doivent décider de reconduire ou non à la tête du pays le président sortant, artisan de pourparlers historiques avec les Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), qui se déroulent en l'absence de cessez-le-feu depuis 18 mois à Cuba.

L'élection a pris des allures de référendum sur la stratégie de Juan Manuel Santos pour mettre fin à la guérilla entamée il y a un demi-siècle et dont le bilan s'élève à 200'000 morts. Oscar Ivan Zuluaga, son rival de droite, s'oppose à ces négociations avec les FARC et prône la relance de la politique de fermeté menée par son mentor, l'ancien président Alvaro Uribe, avec l'appui des Etats-Unis.

Les deux principaux prétendants sont au coude-à-coude dans les intentions de vote à l'issue d'une campagne marquée par des soupçons d'espionnage électronique et de financement illicite lié au trafic de drogue. Un second tour devrait les opposer le 15 juin. Trois autres candidats sont en lice, mais aucun ne dépasse les 10% dans les intentions de vote.

/ATS


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