Plus de soixante combattants d'Al-Qaïda tués en Irak

Soixante-trois combattants d'Al-Qaïda, dont le chef du réseau dans la province Al-Anbar, ont été tués lors de nouveaux affrontements vendredi en Irak. Un dirigeant des milices Sahwa, qui lutte contre le réseau en Irak, l'a annoncé.

"Des hommes des tribus se sont vengés du réseau terroriste en tuant son émir (chef) à Al-Anbar, Abou Abderrahmane al-Baghdadi", a déclaré Ahmad Abouricha. Il a également annoncé la mort de 16 terroristes à Khaldiya et 46 dans la ville de Ramadi, à 100 km de Bagdad.

Ces affrontements ont opposé les combattants extrémistes sunnites à des membres de tribus locales, soutenus par la police, qui ont réussi à "nettoyer près de 80% des villes d'Al-Anbar et continuent de pourchasser les membres d'Al-Qaïda", a assuré M. Abouricha.

Ces milices sunnites ont été créées en 2006 par l'armée américaine pour combattre Al-Qaïda, et ont aidé à réduire les violences de façon significative. Considérés comme des traîtres par les insurgés sunnites, les miliciens sont fréquemment la cible d'attaques.

"Repaire d'Al-Qaïda" démantelé

Les villes de Ramadi et Fallouja ont été vendredi le théâtre de nouveaux affrontements, entre forces tribales sunnites et policiers d'une part, combattants de l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL) de l'autre.

Les combats avaient éclaté lundi à Ramadi, après le démantèlement d'un camp de protestataires anti-gouvernementaux présenté par le gouvernement comme un "repaire d'Al-Qaïda". Les violences se sont ensuite propagées à la ville proche de Fallouja.

La province à majorité sunnite d'Al-Anbar est devenue un haut lieu de la contestation contre le Premier Nouri al-Maliki, chiite accusé d'accaparer le pouvoir et de marginaliser la communauté sunnite.

/ATS


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