La presse dominicale s'intéresse notamment au Credit suisse et spécule sur la façon dont le groupe va résoudre ses problèmes aux Etats-Unis. Il y est aussi question d'une future votation sur les accords bilatéraux avec l'UE. Les informations ci-dessous n'ont pas été confirmées par la rédaction de l'ats.
Des djihadistes partis de Suisse racontent au jour le jour sur Facebook la "guerre sainte" qu’ils mènent en Syrie. Ils inondent les réseaux sociaux, comme Facebook ou Twitter, de photos, de vidéos et de textes. Durant six mois, "Le Matin Dimanche" a analysé des dizaines de profils Facebook et Twitter de combattants parlant français et allemand, ainsi que de leurs sympathisants. Une douzaine de djihadistes revendiquent être partis de Suisse. La plupart sont des fils d’immigrés venus de Bosnie ou du Kosovo.
En septembre dernier, une riche famille américaine a déposé une plainte pénale pour escroquerie devant le Ministère public du canton de Genève à l’encontre de Pictet & Cie et d'un gérant de fortune indépendant de 43 ans. Cet Américain a reconnu avoir siphonné près de 100 millions de dollars sur les comptes d’une quarantaine de clients pour s’acheter des voitures de luxe, payer ses notes de cartes de crédit, les cotisations de son club de golf et surtout pour renflouer l’hôtel en difficulté qu’il détenait avec son beau-frère à Long Island. Inculpé par la justice américaine en juillet 2013, il a plaidé coupable mardi et risque 40 ans de prison. Au moins six clients de Pictet figurent parmi ses victimes. La famille américaine a perdu 11 millions de dollars, soit la totalité des fonds déposés auprès de la banque privée.
La banque Syz & Co, Bell ou l’Association d’aide à domicile: certaines entreprises suisses travaillent encore sur Windows XP, un système qui n’est plus sécurisé. Insouciants ou impuissants, leurs responsables informatiques n’ont pas réagi aux avertissements lancés par Microsoft depuis dix ans. Une enquête réalisée par le bureau d’études informatique Profondia montre que, sur 16'000 entreprises suisses interrogées, 4941 utiliseraient encore Windows XP. Plus de 60% d’entre elles seraient actuellement en train de migrer vers une version plus récente.
Le Credit Suisse demande au Conseil fédéral de pouvoir être extrait de son bourbier judiciaire grâce au droit d'urgence, dans le cas où la banque n'arriverait pas à résoudre autrement le cas d'un ancien employé mis en cause par la justice américaine. Le gouvernement avait déjà autorisé UBS à livrer les données de ses clients, levant le secret bancaire. D'après des sources non spécifiées, le Conseil fédéral a discuté de cette solution, mais l'a écartée. En plus de réclamer des aveux, noms de clients et autres documents, les Américains pourraient bien amender le Credit Suisse à hauteur de plusieurs milliards de francs, une somme encore plus importante qu'attendu.
Le peuple devra se prononcer dans deux ans sur les accords bilatéraux avec l'Union européenne (UE), selon Didier Burkhalter. Pour le président de la Confédération, le parcours sera d'ici là "semé d'embûches". D'après lui, une nouvelle votation ne remettrait pas en cause le "oui" à l'initiative contre l'immigration de masse de l'UDC. De son côté, Ueli Maurer soutient la stratégie du Conseil fédéral, contrairement à son parti: "il n'est pas juste d'insinuer que le Conseil fédéral fera de toute façon des compromis" avec l'UE, dit-il dans la "SonntagsZeitung".
La majorité des Suisses demeurent opposés à l'achat du Gripen, d'après un sondage du "SonntagsBlick". Si le peuple devait se prononcer cette fin de semaine, 52% des Suisses diraient "non" aux avions de combat suédois, alors que 40% voteraient pour, les autres restant indécis. Ce sondage, mené deux semaines avant les votations auprès de 1098 citoyens, a été réalisé par l'institut Léger (anciennement Isopublic) sous mandat du journal alémanique. Par rapport à la dernière enquête du "SonntagsBlick" à la mi-mars, la part des défenseurs du Gripen a progressé de 8%.
La Confédération a glissé au total 25,6 milliards de francs aux CFF au cours des dix dernières années. Cette somme, évaluée par le journal alémanique, comprend entre autres des subventions pour le trafic régional et le trafic marchandises, le coût des mesures antibruit et des aménagements pour personnes handicapées ainsi que des prêts pour des projets d'infrastructures. La compagnie ferroviaire a reporté environ la moitié de ces coûts sur le prix du billet.
