La date butoir fixée pour le rachat du club anglais d'Everton par le fonds d'investissement américain 777 Partners a été dépassée sans parvenir à une conclusion positive.
'L'accord entre 777 Partners et Blue Heaven Holdings Limited (la société légale propriétaire d'Everton, ndlr) pour la vente et l'achat de la majorité des actions du club a expiré aujourd'hui', est-il écrit sur le site des 'Toffees', pensionnaires historiques de la première division anglaise.
L'homme d'affaires irano-britannique Farhad Moshiri, actionnaire majoritaire (à hauteur de 94%) depuis 2016, avait annoncé en septembre 2023 engager des négociations officielles avec le fonds domicilié à Miami, en Floride. La firme américaine a racheté plusieurs clubs comme le Hertha Berlin en deuxième division allemande, le Genoa en Italie et le Red Star en France, sacré cette saison champion de National (3e division).
Doutes
Mais des doutes sur sa solvabilité sont apparus ces derniers mois, notamment en Belgique et au Brésil, où la justice s'est saisie des dossiers du Standard de Liège et de Vasco da Gama. Les autorités britanniques avaient de leur côté surveillé de près le processus lancé à Everton, club historique fondé à Liverpool. Le rachat, attendu en 2023, avait été repoussé à plusieurs reprises.
'Le conseil d'administration du club reconnaît le niveau considérable de soutien financier que 777 Partners a apporté au club au cours des derniers mois et aimerait profiter de cette occasion pour les en remercier', a déclaré le club dans un communiqué. Il a ajouté vouloir continuer à 'évaluer toutes les options' concernant une éventuelle vente.
Nouvelle enceinte
Everton a été sanctionné deux fois d'un retrait de points (six et deux points respectivement) cette saison pour avoir enfreint les règles financières de la Premier League, en raison de pertes trop élevées. Le club, 15e et maintenu en première division, doit quitter dans les mois à venir son stade de Goodison Park pour une nouvelle enceinte de 53'000 places, à Bramley-Moore Dock, d'un coût de 550 millions de livres (640 millions d'euros).
/ATS