Une saison de construction

Un nouveau chef alpin et des doutes. Le ski suisse part à l’assaut d’un nouvel hiver. La saison de Coupe du monde s’ouvre ce week-end à Sölden. Le glacier autrichien accueille un géant dames samedi et un géant hommes dimanche. Les Helvètes ont connu un été mouvementé. Plusieurs cadors se sont blessés et vont manquer le début de saison.

Tourné vers la relève

Swiss-Ski a aussi nommé un nouveau chef alpin pour remplacer le démissionnaire autrichien Rudi Huber. Et c’est le Jurassien Stéphane Cattin qui a repris cette fonction depuis le 1er octobre. Le citoyen de Renan, dans le Jura bernois, œuvre pour l’heure à 50% avant de travailler à plein temps pour la fédération helvétique dès décembre. Il dirige la totalité du secteur alpin et s’occupe de la structure et de la stratégie à long terme. « Mon rôle en Coupe du monde n’est pas d’intervenir auprès des athlètes ou des entraîneurs », avance Stéphane Cattin. Il sera davantage tourné vers la relève. « Il nous manque des athlètes au sommet de la pyramide. On a une pointe de pyramide mais elle est trop fine », juge le Jurassien.

Préparer le futur

Stéphane Cattin ne s’attend pas à vivre un hiver de tout repos. Après le départ à la retraite de Didier Défago, les chefs de file du ski suisse ont connu des pépins physiques durant l’été, à l’image de Beat Feuz ou Carlo Janka. Le nouveau chef alpin s’attend ainsi à vivre une saison « très particulière » sans championnats du monde ni Jeux olympiques. Pour lui, « ce sera une saison de construction, de poursuite de la construction de l’équipe de Suisse ». Il refuse ainsi d’évoquer des objectifs chiffrés.