Emmaüs Jura veut continuer à provoquer le changement

L'association a remarqué que la crise du coronavirus a contribué à la hausse des inégalités ...
Emmaüs Jura veut continuer à provoquer le changement

L'association a remarqué que la crise du coronavirus a contribué à la hausse des inégalités. Elle voit aussi que de plus en plus d'individus sont intéressés par les achats de seconde main

Le Mouvement Emmaüs rend hommage à son fondateur l'Abbé Pierre, 15 ans après son décès et veut continuer à porter son message (image d'archives). Le Mouvement Emmaüs rend hommage à son fondateur l'Abbé Pierre, 15 ans après son décès et veut continuer à porter son message (image d'archives).

Le Mouvement Emmaüs, fondé par l'Abbé Pierre, se bat depuis de nombreuses années contre les inégalités et la précarité. Quinze ans après le décès de son créateur, l'association a toujours la même devise : « servir avant soi qui est moins heureux que soi ». Pour cette année 2022, le mouvement entend toujours provoquer le changement. Un rapport sur la pauvreté et les misères a d'ailleurs été publié, pour présenter les revendications de l'association internationale. Ces mesures d'entraide s'appliquent aussi dans le canton, puisque l'action locale est très importante, selon Vincent Chapuis, secrétaire général d'Emmaüs Jura. Il estime d'ailleurs que ces deux dernières années, la crise du coronavirus a accentué une situation parfois déjà précaire.

Vincent Chapuis : « Certains clients recherchent simplement la bonne affaire, d’autres ont vraiment besoin de s’acheter des biens de première nécessité au plus bas prix » :

Vincent Chapuis remarque aussi un autre type de clientèle : des individus de plus en plus soucieux de leur impact environnemental, et qui souhaitent consommer de manière plus durable. La population qui se fournit au magasin Emmaüs à Boncourt est de plus en plus diversifiée, explique Vincent Chapuis. Il admet que l'association essaie de toucher toutes les franges de la société. A ce propos, Emmaüs Jura avait proposé un magasin en ligne au début de la pandémie, mais le projet a été abandonné, par manque de moyens humains : « Nous fonctionnons avec des pièces uniques, cela nous demandait beaucoup trop de temps de toutes les recenser sur notre site », admet Vincent Chapuis. L'expérience a toutefois permis de souligner les limites de l'association, qui a besoin de « gros coups de mains » de la part de bénévoles, aussi bien dans la réception de marchandises, les domaines informatique ou administratif, par exemple. /cto


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