Vélos volés, prévenu incarcéré

Un cambrioleur a été condamné pour avoir notamment commis une dizaine de vols de vélos en un ...
Vélos volés, prévenu incarcéré

Un cambrioleur a été condamné pour avoir notamment commis une dizaine de vols de vélos en un mois l’été dernier

Retour en prison pour un cambrioleur. Photo : archives Retour en prison pour un cambrioleur. Photo : archives

La police a mis la main sur un voleur de vélos. Véritable fléau des statistiques policières de la criminalité. C’était en juillet l’année dernière. L’homme a été arrêté en flagrant délit à Courgenay. Son audience s’est tenue jeudi matin devant le Tribunal pénal de première instance à Porrentruy. Il a été condamné pour vols par métier. A 17 reprises, en l’espace d’un mois l’été dernier, il s’est introduit dans des caves pour y dérober notamment une dizaine de vélos à Courtételle, Bassecourt et Courgenay. La juge Marjorie Noirat a suivi la réquisition de la procureure et l’a condamné à 20 mois ferme de peine privative de liberté. L’accusé a déjà passé 8 mois en détention.

Après sept autres condamnations, la magistrate a relevé son manque de crédibilité. Le cambrioleur n’a toujours pas pris conscience de ses actes, puisqu’en fin d’audience il a demandé du sursis. Il est également interdit de territoire helvétique pendant les huit prochaines années. Selon la juge, il en va de « l’intérêt public de protéger la société ». Outre les prétentions civiles, les frais judiciaires, qui s’élèvent à 18'000 francs, sont à sa charge. Les parties peuvent faire appel de ce jugement dans un délai de 10 jours.


Un lien spatio-temporel suffisant

Pour le Ministère public, la circonstance aggravante du métier devait être retenue. Pour la défense, le profit n’était pas l’objectif recherché, mais bien l’adrénaline. A ces mots, la Procureure Frédérique Comte a demandé qu’on arrête de se moquer de la justice et de la partie plaignante. Si l’homme est venu en Suisse, c’est bel et bien pour voler, peu importe le profit qu’il en a tiré. Son casier judiciaire démontre aussi sa volonté criminelle. Ce n’est que grâce à son arrestation, que les vols ont cessé. Selon l’acte d’accusation, l’accusé aurait également dérobé un véhicule, ce qu’il a nié. Il reconnaît certains faits lorsque sa présence a été établie par des empreintes ou par son ADN. Mais pour son avocat, on ne peut pas conclure que les vols commis dans le même immeuble et dans le même laps de temps soient de son ressort. Le lien spatio-temporel ne peut pas faire office de preuve. Dans son jugement, Marjorie Noirat a estimé que le lien spatio-temporel était suffisant fort pour être retenu comme preuve. /ncp


 

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