L'aéroport international kényan de Nairobi fermé après un incendie

Un gigantesque incendie a ravagé mercredi l'aéroport international de Nairobi, hub aérien africain, contraignant les compagnies aériennes à annuler ou dérouter tous leurs vols. Aucune victime n'était à déplorer.

L'impressionnant incendie, qui a commencé au lever du jour, était maîtrisé à 10h00 locales (09h00 en Suisse), selon le centre kényan de gestion des catastrophes. Mais pendant plusieurs heures, des flammes géantes et d'énormes nuages de fumée se sont élevés dans le ciel.

Selon des témoins, des parties entières de l'aéroport se sont effondrées et les secours, bien que déployés rapidement, ont manqué de ressources. "Aucune victime n'a été signalée dans l'incendie", a déclaré Nelly Muluka, porte-parole de la Croix-Rouge kényane.

La cause de l'incendie n'a pas encore été déterminée. Mais le chef de la police kényane, David Kimaiyo, a annoncé l'ouverture d'une enquête et appelé la population à rester calme. Le ministère de l'Intérieur a dû lancer un appel aux automobilistes pour qu'ils laissent la voie libre aux secours, alors que, tôt dans la matinée, les pompiers se sont mis à manquer dangereusement d'eau.

Milliers de passagers coincés

Les vols prévus sur Nairobi ont été déroutés sur d'autres aéroports, dont celui de Mombasa, la grande ville côtière kényane sur l'Océan Indien. Des dizaines de milliers de passagers risquent d'être affectés par la fermeture de l'un des principaux hubs aériens d'Afrique.

Selon une source régionale de l'aviation civile, JKIA a vu l'an dernier passer 6,2 millions de passagers. Le mois d'août est particulièrement chargé: les touristes occidentaux en vacances d'été, friands des parcs animaliers kényans et de ses côtes de sable blanc, y affluent alors.

Plus tôt dans la matinée, un responsable du ministère kényan de l'Intérieur, Mutea Iringo avait affirmé que les secteurs arrivées et immigration de l'aéroport avaient été "entièrement détruits".

/SERVICE


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