Run and Fly s’apprête à prendre son envol. La première édition de cette compétition qui mêle vol en parapente et marche sera lancée samedi matin au départ de Saint-Ursanne. Les concurrents devront ensuite relier en cinq jours tous les points obligés du parcours en passant par Balsthal, Yverdon et retour au lieu de départ. Des balises emmenés par les coureurs permettront d’ailleurs de vérifier le passage de chacune de ces étapes et de suivre leur progression en direct sur le site internet de la compétition.
Mais avant de s’élancer, les participants recevront les instructions des organisateurs afin que la course se déroule dans les meilleures conditions possibles. Ils ont rendez-vous vendredi soir pour recevoir les consignes de sécurité et vérifier que leur paquetage soit conforme au règlement de la course.
Un défi physique et moral
Les 9 pilotes inscrits prendront ensuite le départ samedi dans deux catégories : solo ou avec suiveur. Dans la première, chaque concurrent devra se débrouiller entièrement seul pour se ravitailler et trouver un hébergement, alors que dans la seconde, un accompagnateur se chargera de la logistique.
Mais la difficulté tiendra surtout de l’exigence du parcours et peut-être de la météo. En fonction de la stratégie adoptée et des possibilités de vol qu’offre le climat, les concurrents seront amenés à marcher de nombreuses heures chaque jour avec un lourd paquetage sur le dos. La condition physique et la tactique seront donc essentiels, mais aussi le moral.
Peu de concurrents, mais de haut vol
Le parcours très exigeant a surtout attiré des pilotes expérimentés dans ce genre de compétition. Neuf prendront le départ samedi. C’est moins qu’espéré par le comité d’organisation, qui se dit toutefois satisfait. Alors qu’il attendait surtout des pilotes locaux, ce sont surtout des concurrents de niveau national et international qui ont répondu présents. Le champion du monde Christian Maurer qui figurait au nombre des inscrits a toutefois dû renoncer à prendre le départ pour des raisons de santé. /iqu