Le Service de l'enseignement jurassien a dû faire preuve de flexibilité. Une quinzaine de postes complets devaient être repourvus pour la rentrée d’août au niveau secondaire. Après de multiples entretiens, les différents pourcentages ont pu être attribués à une quinzaine de candidats. Seul hic : les futurs enseignants ne disposent pas tous du diplôme adéquat. D’après la responsable des ressources humaines du Service de l’enseignement, Cécile Bélet-Gonda, le 60% des candidats nommés n’a pas encore acquis les titres requis. La pénurie n’est donc pas quantitative, mais qualitative, surtout pour l’allemand et les sciences. Certains enseignants ont été nommés, alors qu’ils n’ont même pas encore commencé la haute école pédagogique. Des professeurs primaires bilingues ont même été engagés pour donner des heures d’allemand.
