Le TER Morteau - Le Locle - La Chaux-de-Fonds transporte environ 250 frontaliers tous les jours. Les trains sont saturés et seule une augmentation de l'offre pourrait permettre une hausse des voyageurs.
Main dans la main pour développer la liaison ferroviaire transfrontalière. Le canton de Neuchâtel et la région Franche-Comté unissent leurs efforts pour assurer l’avenir de la ligne de chemin de fer entre Besançon et Neuchâtel, plus particulièrement du tronçon entre Morteau et La Chaux-de-Fonds.
La première urgence consiste à obtenir une dérogation pour permettre aux TER français de continuer de circuler en Suisse dès le 1er janvier 2015, date à laquelle l’Office fédéral des transports a rendu obligatoire son nouveau système de sécurité ZUB. L’installation du système français KVB jusqu’à la Métropole horlogère pourrait permettre de résoudre cette question jusqu’en 2017, date de la mise en place d’une sécurité commune à toute l’Europe. Sans solution approuvée par l’OFT, les trains français seraient dans l’obligation de s’arrêter au Col-des-Roches dès la nouvelle année.
Du côté des infrastructures, la voie entre Morteau et le Col-des-Roches doit être modernisée. Par ailleurs, une nouvelle halte devrait voir le jour à La Chaux-de-Fonds, à la Fiaz. A plus long terme, Francs-Comtois et Neuchâtelois espèrent pouvoir augmenter la cadence des trains à la demi-heure aux heures de pointe. Un progrès qui nécessiterait la construction de deux points d’évitement, au Col-des-Roches et au Crêt-du-Locle.
Ces investissements futurs doivent permettre de proposer une véritable alternative au trafic routier. /mwi
