A la veille du début des Championnats du monde de ski alpin à Courchevel et Méribel, le Jurassien, ancien serviceman de Dominique Gisin notamment, évoque les chances des Suisses, les skieurs et skieuses en forme et ceux qui seront plus en retrait
Deux ans après avoir remporté 9 médailles à Cortina d’Ampezzo, que peut espérer l’équipe de Suisse aux Championnats du monde de ski alpin qui débutent ce lundi dans les stations savoyardes de Courchevel et Méribel ? « On peut s’attendre à peu près au même résultat. On est dans une grosse dynamique avec une grosse armada. En tous cas du côté des hommes ça devrait le faire », selon Olivier Pellaton. Le Jurassien, ancien serviceman de Dominique Gisin notamment, estime que le Valaisan « Loïc Meillard va être très sollicité ». Sur les pistes françaises, il est attendu au départ de 4 à 5 disciplines, derrière le fer de lance de la sélection le Nidwaldien Marco Odermatt qui pourrait glaner 3 médailles. Face aux Suisses, « l’armada norvégienne est aussi là », prévient Olivier Pellaton.
Entretien avec Olivier Pellaton
Des interrogations chez les Suissesses
Du côté des dames, la forme du moment est moins évidente. Olivier Pellaton, qui connaît bien la famille Gisin, ne place pas beaucoup d’espoirs en Michelle pour ces Championnats, alors que l’Obwaldienne a récemment changé de marque de skis. « C’est toujours compliqué quand on change le matériel. Le réglage entre les chaussures, la plaque et les skis est parfois très compliqué. Si on regarde l’attitude sur la piste, elle n’y est pas », estime-t-il. La Valaisanne « Camille Rast est un peu dans la même situation que Michelle », selon le Jurassien. Les espoirs suisses reposeront donc principalement sur la Tessinoise Lara Gut-Behrami et les Schwytzoises Wendy Holdener et Corinne Suter, quoiqu’un doute subsiste concernant cette dernière après sa chute à Cortina : « Il faut voir au niveau mental où elle en est, ce n’est pas évident de lâcher après une grosse chute comme elle a fait », s'interroge le Jurassien, pour qui les Italiennes et les Norvégiennes seront les principales adversaires des Suissesses durant la compétition. Sans oublier d’éventuelles surprises : « Ça reste les courses d’un jour », conclue Olivier Pellaton. /mmi