La carrière de Roger Federer a officiellement pris fin samedi à 0h25 heure de Londres, sur une défaite.
Le Bâlois et son partenaire Rafael Nadal se sont inclinés 4-6 7-6 (7/2) 11/9 devant Jack Sock/Frances Tiafoe, qui ont permis à la Team World d'égaliser à 2-2 face à la Team Europe au terme de la 1re journée de la Laver Cup.
Ce 1750e match - simple et double confondus -, le premier depuis le 7 juillet 2021 et cette défaite subie en quart de finale de Wimbledon face à Hubert Hurkacz, fut évidemment l'un des plus riches en émotions pour lui. Roger Federer l'a disputé le sourire aux lèvres, comme les trois autres protagonistes.
Roger Federer a apprécié la soirée qu’il a passée. « Je suis content. J’ai pu vivre cela, sur une arena incroyable devant des milliers de personnes. Tout le monde n’a pas cette énorme chance. »
L'histoire aurait été trop belle
Mais le duo « Fedal » a, comme la paire américaine, abordé cette partie avec le plus grand sérieux. Même si le résultat semblait a priori secondaire, seule la victoire comptait. Le Bâlois et le Majorquin ont tout fait pour aller la chercher, malgré la perte du deuxième set.
Roger Federer - dont les limites actuelles sur le plan physique sont apparues évidentes - et Rafael Nadal ont même bénéficié d'une balle de match à 9/8 dans le « match tie-break ». Sur le service du Bâlois qui plus est. Mais l'histoire aurait peut-être été trop belle pour le Maître, qui a donc perdu les trois derniers points de sa carrière avant d'être rattrapé par ses émotions.
« Ce fut une journée merveilleuse. Je suis heureux, je ne suis pas triste », a notamment lâché l'homme aux 20 titres du Grand Chelem, en larmes au moment de s'exprimer après avoir regardé une vidéo-hommage et reçu une longue standing ovation d'un public. « J'avais envie de vivre exactement ce genre d'émotions », a-t-il glissé.
La boucle est bouclée
Huit jours après avoir annoncé sa retraite, Roger Federer aura donc bouclé la boucle à Londres, dans « sa » Laver Cup, sous les yeux de ses parents, de ses coaches Severin Lüthi et Ivan Ljubicic, de la prêtresse de la mode Anna Wintour, de son « pote » Marco Chiudinelli et, surtout, de ses milliers de supporters.
Il aura vécu des moments inoubliables dans cette ville avec huit titres à Wimbledon, deux Masters ATP remportés dans cette même O2 Arena, une médaille d'argent olympique glanée en 2012, et maintenant ses adieux. Mais, comme il l'a lui-même souligné, il continuera à s'impliquer dans le tennis, sous une forme qui reste à définir
/ATS