Simona Halep est sous le coup d'une nouvelle affaire en lien avec des 'irrégularités' dans les données de son passeport biologique, a annoncé l'instance antidopage du tennis (ITIA).
Elle est déjà suspendue depuis octobre pour infraction aux règles antidopage,
'L'Agence internationale pour l'intégrité du tennis (ITIA) confirme que la joueuse de tennis roumaine Simona Halep a été accusée d'une autre violation distincte du Programme antidopage du tennis, en relation avec des irrégularités dans son passeport biologique d'athlète (ABP)', écrit l'instance dans un communiqué.
L'ancienne no 1 mondiale, victorieuse de Roland-Garros en 2018 et de Wimbledon en 2019, est suspendue à titre provisoire depuis octobre dernier après avoir été contrôlée positive au roxadustat lors de l'US Open, en août.
Cette molécule interdite stimule la production de globules rouges et est interdite par l'Agence mondiale antidopage (AMA). Halep encourt jusqu'à quatre ans de suspension dans cette première affaire.
La première depuis Sharapova
La nouvelle affaire, confirmée vendredi soir par l'ITIA, est 'fondée sur une évaluation du profil du passeport biologique de Mme Halep par un groupe d'experts indépendants', précise l'instance.
Le passeport biologique d'un athlète permet de contrôler différents paramètres sanguins sur un temps long. Il permet d'identifier de potentielles violations des règles antidopage.
'Nous avons conscience que l'annonce de ce jour ajoute de la complexité à une situation déjà très médiatisée', a commenté Nicole Sapstead, directrice principale de l'antidopage au sein de l'ITIA.
'Il serait inapproprié pour nous de faire un commentaire sur les détails avant la conclusion du processus, mais nous continuerons à dialoguer avec l'agence indépendante d'investigation Sport Resolutions ainsi qu'avec les représentants de Mme Halep dans les meilleurs délais.'
Halep est la première joueuse de premier plan prise dans les filets de l'antidopage depuis la retentissante suspension de Maria Sharapova en 2016. Contrôlée positive au Meldonium, la star russe avait finalement écopé d'une suspension de quinze mois.
Contamination alimentaire
Dans une interview à Tennis Majors publiée fin avril, la joueuse roumaine a invoqué une 'contamination d'un de ses compléments alimentaires' pour expliquer le contrôle positif lors de l'US Open.
'Je n'ai jamais consommé, en conscience, le moindre produit interdit', a assuré la joueuse de 31 ans, ajoutant que des experts mandatés par ses soins 'ont établi que ces traces étaient le résultat d'une contamination, une contamination d'un de (s)es compléments alimentaires, ce qui explique la très faible quantité qui a été détectée dans (s)on corps'.
L'Agence internationale pour l'intégrité du tennis gère et administre la lutte contre le dopage dans le tennis par délégation de la Fédération internationale (ITF).
/ATS