Heureuse surprise d’une année bien sombre, Jérôme Kym ouvrira les feux vendredi à Bienne. L’Argovien disputera le premier simple face au Pérou avec l’ambition de mettre la Suisse sur les bons rails.
151e mondial, celui qui a remporté deux Challengers cette année et qui a été à deux points de se hisser dans le tableau principal de l’US Open affrontera Ignacio Buse (ATP 212). Le deuxième simple opposera Marc-Andrea Hüsler (ATP 171) au no 1 péruvien Juan Pablo Varillas (ATP 179).
Dominic Stricker écarté en simple
Le gaucher zurichois a été préféré à Dominic Stricker pour une place de titulaire en simple vendredi. Tombé à 336e place mondiale, le Bernois traverse une période bien difficile. De retour sur les courts depuis le mois de juin après sa blessure au dos, il souffre d’un manque de confiance évident.
Il la retrouvera peut-être samedi en double aux côtés de Marc-Andrea Hüssler avec lequel il avait conquis le titre à Gstaad en 2021. Le capitaine Severin Lüthi espère que les trois hommes pourront conclure avant les deux derniers simples et offrir ainsi à leurs couleurs une revanche sur la défaite concédée en mars 2020 à Lima. Lors de cette confrontation, la Suisse avait aligné Henri Laaksonen et Sandro Ehrat en simple alors que dans le camp adverse Juan Pablo Varillas était déjà là.
Un no 1 péruvien à la peine en indoor
60e mondial en 2023 après un huitième de finale à Roland-Garros, le joueur de 28 ans ne présente toutefois aucune référence en indoor. Marc-Andrea Hüsler devrait logiquement s’imposer dans le match clé de cette rencontre. Si elle bat le Pérou comme la logique le voudrait, la Suisse disputera les Qualifiers en 2025 qui pourraient, pourquoi pas, lui ouvrir les portes du Final Four en fin d’année.
Cette année, la Suisse a été battue en février par les Pays-Bas à Groningue où Marc-Andrea Hüsler était passé à deux points seulement de la victoire dans le simple décisif contre Botic van de Zandschulp. Aux Pays-Bas, Leandro Riedi avait laissé une très grande impression tant en simple qu’en double. Mais opéré récemment au genou, le Zurichois a dû faire une croix sur cette fin d’année. S'il retrouve l'intégralité de ses moyens et si Dominic Stricker revoit enfin la lumière, cette équipe de Suisse aura très certainement un avenir. Dommage toutefois qu'il ne le serait que pour une compétition qui n'intéresse plus grand monde. La Coupe Davis ne s'est jamais remise de la réforme actée par la Fédération Internationale de Tennis qui a été aveuglée par le mirage des centaines de millions promis par le groupe Kosmos de Gerard Piqué.
/ATS