Naomi Osaka menacée d'exclusion si elle continue son boycott

Naomi Osaka a été condamnée à une amende de 15'000 dollars pour avoir refusé de se présenter ...
Naomi Osaka menacée d'exclusion si elle continue son boycott

Naomi Osaka menacée d'exclusion si elle continue son boycott

Photo: KEYSTONE/EPA/CAROLINE BLUMBERG

Naomi Osaka a été condamnée à une amende de 15'000 dollars pour avoir refusé de se présenter en conférence de presse dimanche à Roland-Garros. Elle risque jusqu'à la disqualification si elle persiste.

'Naomi Osaka a choisi aujourd'hui (dimanche) de ne pas honorer ses obligations contractuelles envers les médias. Le superviseur de Roland-Garros lui a donc infligé une amende de 15'000 dollars', indique un communiqué de Roland-Garros cosigné par les organisateurs des quatre tournois du Grand Chelem.

'Nous avons prévenu Naomi Osaka que si elle continuait à refuser ses obligations médiatiques durant le tournoi, elle s'exposait à d'autres conséquences liées aux infractions au code de conduite. Comme on peut s'y attendre, des violations répétées provoquent des sanctions aggravées, y compris une exclusion du tournoi, et peuvent mener à l'ouverture d'une enquête pour infraction majeure qui pourrait déboucher sur des amendes encore plus importantes et une suspension des tournois du Grand Chelem', poursuit le communiqué.

Naomi Osaka avait annoncé mercredi son intention de refuser les conférences de presse à Roland-Garros pour protéger sa santé mentale. 'Si les instances pensent qu'elles peuvent juste continuer à nous dire +Allez en conf' ou vous aurez une amende+, et à ignorer la santé mentale des sportifs qui sont la pièce maîtresse, alors je préfère en rire', a-t-elle écrit sur les réseaux sociaux.

'Après ces déclarations, les équipes de Roland-Garros lui ont demandé de revoir sa position et ont tenté, sans succès, de lui parler pour s'assurer de son bien-être, comprendre ses difficultés particulières et voir ce qui pouvait être fait sur place pour l'aider', souligne le texte des instances en insistant sur le fait que la Japonaise avait été avertie des possibles conséquences de sa décision.

/ATS
 

Actualités suivantes

Articles les plus lus