La Collectivité ecclésiastique cantonale veut apporter sa pierre à l’édifice de l’écologie
Les bâtiments appartenant aux paroisses pourraient montrer l'exemple en matière d'écologie.
L’Eglise peut aussi parler le langage de l’écologie. La Collectivité ecclésiastique cantonale a décidé de se pencher sur cette problématique. Un groupe de travail s’est constitué jeudi soir. Les membres présents ont décidé de se focaliser sur les bâtiments, puisque les paroisses possèdent un important patrimoine bâti. Des églises, des cures, des salles paroissiales, autant d’édifices qu’il faut rénover périodiquement. Corinne Berret ajoute qu’une réflexion peut aussi être portée sur les économies d’énergie, la mise à disposition des bâtiments ou de nouvelles utilisations. « On a parfois tendance à croire que l’Eglise, c’est quelque chose en dehors du monde, mais moi je crois que l’Eglise est dans le monde », précise la vice-présidente du conseil de la CEC.
La Collectivité ecclésiastique ne peut pas obliger les paroisses, mais l’exécutif souhaite que ce groupe de travail devienne une force de propositions et aide à la prise de décision. Corinne Berret estime que « souvent les paroisses sont un peu démunies parce que l’étendue des travaux est conséquente ». La CEC apportera alors des réponses concrètes. « On se doit de montrer l’exemple ou en tout cas de chercher des réponses cohérentes en lien avec l’Evangile », conclut la vice-présidente de l’exécutif. /ncp
