Une cure de jouvence pour l’AJPA

L’Association jurassienne de protection des animaux a réalisé des travaux dans ses locaux durant ...
Une cure de jouvence pour l’AJPA

L’Association jurassienne de protection des animaux a réalisé des travaux dans ses locaux durant deux ans. La pension a été entièrement rénovée. Une nouvelle chatterie et dix parcs à chien ont également été installés.

Les chats de l'AJPA ont un nouvel endroit pour vivre. Les chats de l'AJPA ont un nouvel endroit pour vivre.

Les locaux de l’Association jurassienne de protection des animaux (AJPA) se sont refaits une beauté. Après deux ans de travaux et 800'000 francs d’investissement, le site de Bonabé au-dessus de Glovelier est prêt à accueillir dans de bonnes conditions chiens, chats et autres petits animaux. La pension a été rénovée à l’intérieur et à l’extérieur et une nouvelle chatterie a été aménagée. Dix nouveaux parcs climatisés et chauffés pour les chiens ont également été installés. L’AJPA dispose d’un « des refuges les mieux équipés de Suisse », selon son président Joseph Broquet. « Il n’y a aucun refuge qui a des surfaces aussi grandes que nous. Il y a un très grand confort pour les animaux. Je ne pense pas non plus qu’il y en ait beaucoup à avoir toutes leurs installations chauffées, climatisées et sous vidéosurveillance », explique-t-il.

Joseph Broquet : « Les gens veulent un certain confort pour leurs animaux. »

Des travaux qui étaient nécessaires

Avec ces investissements, la somme totale dépensée sur le site de Bonabé s’élève à plus de trois millions de francs. Une addition entièrement financée par des fondations, principalement situées en Suisse allemande. Toutefois, tous ces investissements ne sont pas superflus, loin de là, selon le président de l’AJPA. « On a remarqué que les gens qui ont des animaux les considèrent pratiquement comme leurs enfants. Ils veulent donc un certain confort », explique-t-il. Il faut donc répondre à la demande de la clientèle. Une clientèle toujours plus présente. « On a de plus en plus de demandes de pensions. Les gens viennent d’ailleurs de plus en plus loin, comme de Bâle par exemple », relate Joseph Broquet qui est bien conscient de l’importance de cette pension. Son objectif est que l’AJPA s’autofinance grâce à cette dernière, sans devoir compter sur les fondations dans le futur. C’est pourquoi tous ces travaux étaient importants à ses yeux et le résultat final semble lui convenir. Il n’entend d’ailleurs pas se développer davantage. Pour lui, une capacité de 150 animaux est suffisante. « Je ne veux pas que ça devienne une usine, car les animaux, il faut s’en occuper. Si on agrandit, ça veut dire plus de personnel et je pense que là on a atteint le maximum de nos capacités », raconte Joseph Broquet. Pour les curieux, des portes ouvertes sont programmées le 7 septembre. /lge

« Il n’y a pas un franc de dette. »


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