La vétérinaire cantonale a pris une décision en ce qui concerne l’exploitation de Haute-Ajoie atteinte de deux maladies porcines : la pneumonie enzootique et l’actinobacillose (une nouvelle infection). Les 2000 porcs de l’exploitation seront abattus à terme, dont 220 truies. La réflexion a été menée par entre les exploitants, les vétérinaires et les partenaires commerciaux. La présence d’une autre porcherie dans les environs a pesé dans la balance. Cette exploitation est insérée dans un système d’engraissement de porcs. Le risque de transmission de la maladie est dès lors important.
Calendrier aménagé
Le calendrier a été déterminé : d’ici août la porcherie doit être vidée. Le vide sanitaire devrait durer 3 semaines afin de permettre de nettoyer et d’assainir les locaux. L’assainissement se déroule en trois phases. La première est l’arrêt de l’insémination des truies. Les agriculteurs ont déjà appliqué cette mesure depuis le mois de février. Ainsi il n’y aura pas de porcelets liquidés en bas âge. La deuxième phase a déjà commencé, il s’agit d’abattre les 220 truies reproductrices. Cette exploitation avait sélectionnée des truies en fonction de plusieurs critères. Elles forment un vrai cheptel, qui ne sera pas évident à remettre sur pied. En dernier lieu les cochons en maturité seront abattus comme d’habitude. Les derniers porcelets nés sur l’exploitation devraient peser 25 kilos, une taille suffisante pour limiter les pertes financières. En tous les cas, leur viande reste consommable. /nqu