Le sort de l’usine Junker reste en question

Le Conseil municipal de Moutier propose un compromis dans le dossier de l’ancienne usine Junker ...
Le sort de l’usine Junker reste en question

Vue de l'ancienne usine Junker Le Conseil muncipal de Moutier souhaite un compromis dans le dossier de l'ancienne usine Junker.

Le Conseil municipal de Moutier imagine un compromis dans le dossier de l’ancienne usine Junker. L’exécutif a débattu du sujet suite à la démission de Claude Monnerat de la présidence du conseil de fondation du Musée du tour automatique et d’histoire. Le Conseil municipal souhaite que le musée rachète le bâtiment à Tornos et qu'il envisage de revoir son projet d’extension à la baisse. Le nouveau concept permettrait alors de définir l’éventualité d’une cohabitation avec le Pantographe qui occupe actuellement les locaux. Le collectif culturel deviendrait ainsi locataire du musée. Le Conseil municipal précise, par ailleurs, qu’il a déjà pris des contacts avec des personnalités susceptibles de financer l’achat du bâtiment par le musée. Il indique également que la municipalité ne débloquera pas d’argent supplémentaire dans son budget culturel pour aider financièrement le Pantographe.

Le collectif culturel, de son côté, se dit surpris de n’avoir pas été mis au courant du scénario espéré par la commune. Le Pantographe privilégie une autre solution, à savoir le rachat par lui-même de l’ancienne usine Junker mais il ne ferme pas la porte au compromis imaginé par le Conseil municipal de Moutier. Il souhaite toutefois obtenir des garanties sur le long terme dans un éventuel contrat de location avec le musée.

Quant à Eric Moos, le vice-président du conseil de fondation du musée du tour automatique et d’histoire de Moutier, il ne souhaite pas prendre position dans l’immédiat. Il indique que l’institution doit se réunir prochainement./fco


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