Les CJ répondent à Lignum Jura et à l’Association Jurassienne d’Economie Forestière. Les deux institutions avaient récemment élevé leur voix contre la pose de traverses en béton à la gare du Noirmont. Une manière de faire qui menace l’économie forestière de la région, selon elles.
Le président du Conseil d’administration des chemins de fer du Jura, Maxime Jeanbourquin, tient à leur faire savoir qu’il comprend leur désarroi. Mais, selon lui, le changement est inévitable. L’état actuel des finances publiques ne permet pas aux commanditaires d’octroyer des sommes supplémentaires pour utiliser des traverses en bois. Il précise que la Confédération et les cantons du Jura, de Berne et de Neuchâtel qui cofinancent les travaux ont même demandé de diminuer de 5% la somme du devis de 20 millions de francs prévues. /jsr
