L’idée d’un rapprochement entre Delémont et douze communes avoisinantes séduit. A l’unanimité, les conseils communaux se sont prononcés en faveur du lancement de l’étude d’une éventuelle fusion. La procédure de consultation avait été lancée en novembre 2012 à Delémont, Bourrignon, Châtillon, Courrendlin, Courtételle, Develier, Ederswiler, Mettembert, Movelier, Pleigne, Rebeuvelier, Rossemaison et Vellerat.
Etude lancée en avril 2014
Ces différentes communes ont donc décidé de faire un pas significatif dans ce projet d’une éventuelle fusion. L’étude de détail sera lancée en avril 2014 et devrait durer entre 18 et 24 mois. La réflexion sera faite sur plusieurs points :
- Livrer l’image précise d’une commune unique
- Etablir un projet de convention qui stipule des garanties concrètes aux localités et à leurs citoyens (plan financier pluriannuel, points de contact avec l’administration, pérennité du soutien aux sociétés locales, etc…)
- Rechercher un nouveau mode d’expression des besoins locaux qui réponde à la crainte des villages de voir leur spécificité insuffisamment prise en compte en cas de fusion
Une commune de 20'000 habitants : un atout
Pendant la période de consultation, le principal souci exprimé par les communes a été celui du poids de Delémont. Mais à l’inverse, les perspectives de développement d’une nouvelle commune de 20'000 habitants autour d’un centre fort ont été perçues comme un atout.
Par ailleurs, les communes sont conscientes que la difficulté de constituer des conseils communaux parle en faveur d’un rapprochement. Elles évoquent également l’érosion de leur autonomie et de leur marge de manœuvre financière pour expliquer leur volonté de lancer cette étude d’une éventuelle fusion. /rch + comm