Les éoliennes ne doivent pas mener à l'application du principe de précaution.
La mise en place du principe de précaution qui empêcherait toute implantation d’éoliennes ne se justifie pas, en l’état, dans le canton du Jura. C’est l’avis du ministre de la santé. Michel Thentz répond ainsi à une lettre ouverte de Pascale Hoffmeyer, une citoyenne de St-Brais membre de Librevent. Cette dernière lui demandait d’appliquer le principe de précaution afin d’empêcher la construction future d’éoliennes à moins de deux kilomètres des habitations, jusqu’à ce que toute la lumière soit faite sur les nuisances sur la santé engendrées par les turbines. Pascale Hoffmeyer cite une étude publiée récemment.
Des avis diamétralement opposés
Michel Thentz rappelle qu’une évaluation d’impact sur la santé a été réalisée en 2012 sur la base de toute la littérature mondiale sur le sujet. Il estime qu’il ne s’agit pas de changer complètement une politique suite à une étude. Le ministre de la santé indique, par ailleurs, qu’une veille a été mise en place pour surveiller l’état des connaissances sur les éoliennes. Michel Thentz rappelle, enfin, que l’évaluation d’impact dévoilée il y a deux ans a déjà débouché sur des mesures, notamment l’augmentation de la distance d’implantation des turbines par rapport aux habitations.
Pascale Hoffmeyer répond que d’autres études qui demandent l’application du principe de précaution existent. Elle affirme également que des jugements ont donné raison aux riverains à l’étranger. Pascale Hoffmeyer estime, par ailleurs, que l’évaluation d’impact réalisée en 2012 n’est pas crédible. /fco
