La société vadaise accueille ce samedi une centaine de gymnaste à l’occasion du championnat jurassien de la discipline. Elle a pris l’habitude de truster les podiums cantonaux et nationaux sans en faire une obsession selon son président
La FSG Courroux-Courcelon veut briller sur ses terres. La société coorganise, aux côtés de l’Association cantonale jurassienne de gymnastique, le championnat jurassien de gymnastique individuelle et à deux ce samedi. L’évènement va réunir près d’une centaine d’athlètes à Courroux. La discipline fait recette au sein de la société vadaise, pas tant en termes de pratiquantes, mais plutôt de résultats. Sur les 300 membres de la FSG Courroux-Courcelon, 80 sont actifs en gym et danse et une trentaine en gymnastique individuelle et à deux. Ces athlètes décrochent très régulièrement des podiums cantonaux mais aussi nationaux. Pourtant, à en croire le président William Dalé, il n’y a pas d’exigence de résultats au sein de la FSGCC. « Il n’y a pas assez d’argent chez nous pour pouvoir imposer cela », sourit-il. En revanche, le club tente d’offrir un encadrement de qualité à ses membres. « C’est vrai que nos moniteurs doivent absolument faire des cours pour évoluer dans leur discipline et pouvoir apporter le maximum à leurs gymnastes. Ils le veulent aussi », poursuit William Dalé.
La gymnastique individuelle et à deux au sein de la FSG Courroux-Courcelon
Un large panel et du bouche-à-oreille
Le président s’efforce de ne pas favoriser une discipline plus qu’une autre au sein de sa société. C’est que le panel est large. Cours parent-enfant, gym enfantine, athlétisme, agrès, course, seniors, il y en a pour tous les goûts et tous les âges. « On a le choix entre plusieurs catégories. On a toute la palette pour pouvoir évoluer », se félicite le président de la FSG Courroux-Courcelon. Il y voit un point fort pour « sortir des champions ». En revanche, la société ne va pas draguer des athlètes dans d’autres clubs pour renforcer ses rangs. « C’est clair que nous avons des gymnastes qui viennent de partout, mais ils viennent d’eux-mêmes pour les moniteurs, les infrastructures. On ne se permettrait pas d’aller chercher dans les autres sociétés », détaille William Dalé. /msc