Une danseuse jurassienne plongée dans le grand bain. Léa Jeambrun découvre depuis plusieurs mois le monde professionnel de la danse. Passionnée depuis toute petite, elle a décidé de s’installer à Bruxelles, il y a deux ans, pour suivre la formation de l’école Ways Training programs, une formation pour devenir danseuse freelance qu’elle terminera cet été. Depuis quelques mois, elle a eu l’occasion de décrocher ses premiers gros contrats, comme danser sur la scène de The Voice Belgique mardi soir en direct. « J’avais participé à l’émission Star Maker qui m’a permis de rencontrer des gens de la télévision et de fil en aiguille, je me suis retrouvée à The Voice. D’être là, c’était incroyable. C’était un objectif que j’avais et j’ai de la peine à réaliser que j’y étais », sourit-elle. L’ancienne résidente de Courfaivre a notamment eu l’occasion de rencontrer de nombreuses personnalités sur le plateau comme Matt Pokora, Christophe Willem, Mentissa ou encore Hatik. « J’ai travaillé pour être dans ce monde-là et j’y suis enfin », se réjouit Léa Jeambrun.
Léa Jeambrun : « Je mérite ma place, car j’ai travaillé pour y être »
Un combat quotidien
Toutefois, l’artiste est consciente que percer dans cet univers ne sera pas une mince affaire. « Du matin au soir, je danse, je vais chercher le travail, car personne ne vient à nous. C’est ça qui est le plus difficile. Il faut toujours chercher, se donner, être présente », explique-t-elle. Toutefois, la passionnée relativise : « Cela fait deux ans que je n’ai pas l’impression de travailler ». Et si au début, Léa Jeambrun est passée par certains contrats qui ne la passionnaient pas forcément, elle est fière du chemin parcouru. « Avant, la danse, c’était une passion pour me changer les idées et à présent, ça fait entièrement partie de ma vie », assure-t-elle. Le travail commence d’ailleurs par porter ses fruits. En plus de The Voice Belgique, Léa Jeambrun a notamment eu l’occasion de s’illustrer durant le spectacle « Tarzan » qui a été tourné dans toute la Belgique francophone. Elle a également eu l’occasion d’exprimer son talent sur la scène de Tomorrowland, l’un des plus grands festivals de musique électronique au monde.
Léa Jeambrun : « C’est un métier difficile qui demande beaucoup de sacrifices »
De grandes ambitions
Léa Jeambrun ne veut pas s’arrêter là. Comme le dit le dicton, l’appétit vient en mangeant. « L’objectif est d’atteindre certaines grandes scènes, comme des Arenas ou des Zéniths. Peut-être que ça parait grand, mais j’ai toujours rêvé grand et c’est ça qui me porte, à l’image de mon rêve de frôler la scène de The Voice », explique la Jurassienne qui est reconnaissante envers son école. « Elle m’a permis de me trouver artistiquement », affirme-t-elle. /lge