Cette course à pied avec obstacles se tient samedi à Porrentruy et sera la première de ce type dans le Jura. Elle est mise sur pied par deux étudiants ajoulots de l’École de commerce
Lara Atienza et Nathan Loehlé, tous les deux étudiants à l'Ecole de commerce, sont à l'origine de la Spartacus Race Jura.
Une épreuve sportive inédite fait son apparition dans le Jura. La Spartacus Race Jura se tient samedi dès 14h autour du Château de Porrentruy. Elle est mise sur pied par les étudiants ajoulots Lara Atienza et Nathan Loehlé dans le cadre d’un projet pratique pour l’École de commerce. Cette épreuve chronométrée prend la forme d’un parcours du combattant avec des obstacles à franchir, tels des troncs d’arbres, une fosse de boue, des bottes de paille, des palissades ou encore des murs de corde. « C’est une course qui mélange endurance et force. Il y a deux parcours de 3 et 6 km. Le fait de devoir s’arrêter à chaque fois et passer l’obstacle, cela casse tout le rythme, c’est ce qu’il y a de pire quand on court. On a voulu faire quelque chose d’assez accessible pour tout le monde, garder un aspect familial pour la manifestation. Ce ne sont pas des obstacles super compliqués comme on peut voir dans les Spartan Race aux États-Unis, pour justement faire découvrir la chose aux gens et qu’ils apprécient », explique Lara Atienza.
Lara Atienza : « Nous avons voulu apporter une touche d’originalité »
Il s’agit de la première épreuve de ce type dans le Jura et le public a répondu présent. Les deux organisateurs ont rapidement atteint leur objectif de 200 participants, avant de fermer les inscriptions une fois la barre des 360 personnes franchie. Aux vues du succès rencontré, il devrait y avoir une 2e édition l’année prochaine. « C’est un peu une année test, on va voir ce qui marche et ce qui ne marche pas. En étant que deux pour monter une course et faire tout le travail, c’est compliqué, en sachant que nous avons les études à côté. On aimerait agrandir le comité pour avoir de nouvelles personnes et de nouvelles idées. On pourrait aussi faire des tracés plus relevés au niveau des kilomètres et des obstacles », conclut Lara Atienza.
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