Une trentaine de passionnés prendront part ce week-end à la compétition qui mêle marche et vol en parapente dans la région. Les organisateurs misent sur la convivialité avec l’ajout d’un prologue pour cette deuxième édition.
Une trentaine de pilotes arpenteront le ciel jurassien ce week-end à l’occasion du JURAairTOUR. Quelque 27 participants prendront part à la deuxième édition de l’événement qui combine marche et vol en parapente, et qui compte pour le Championnat suisse de Hike & Fly. Ils devront parcourir entre 100 et 250 km, dans les airs ou sur terre, entre le départ de Moutier samedi matin et l’arrivée à la Maison du Tourisme de St-Ursanne lundi après-midi. L’objectif est d’arpenter un maximum de distance en parapente, mais la marche est également une option de secours en cas de mauvais temps. « Le risque, c’est la pluie. Il pleut rarement toute la journée donc on peut toujours espérer voler à un moment ou un autre. Cette année, le vent pourrait poser problème, mais je pense qu’on pourra de toute façon sauver quelques vols », précise le président du comité d’organisation Morane Montavon.
Morane Montavon : « Le but du parapente, c’est de passer un bon moment. »
Voler en toute sécurité
Une telle manifestation n’est pas sans risque et demande une organisation et un service de sécurité flexibles en raison de la dépendance aux conditions météorologiques. « On peut prendre des dispositions spéciales pour le parcours, c’est-à-dire modifier le parcours en conséquence, voire neutraliser la course une heure ou une demi-journée en fonction des conditions météo », confie le responsable sécurité Jonathan Jolidon. « La compétition, c’est un risque. Elle fait parfois sortir les pilotes de leur zone de confort ou leur fait dépasser leurs limites », ajoute Jonathan Jolidon.
Jonathan Jolidon : « L’orage est le plus gros danger. »
Miser sur un aspect convivial
Cette année, les organisateurs ont voulu mettre l’accent sur la convivialité avec l’ajout d’un prologue vendredi. Il servira de mise en bouche et définira l’ordre de départ du lendemain. Cet avant-goût permettra également aux participants de partager une expérience ensemble avant la compétition. « Ça peut créer des petits groupes. C’est un peu le but du parapente, de passer un bon moment. Il n’y a pas de grosses sommes en jeu donc c’est le plaisir avant tout », sourit Morane Montavon. /cra-oza