Le football féminin à la conquête d’une terre de rugby

La Coupe du monde s’ouvre jeudi matin en Nouvelle-Zélande et en Australie dans un climat automnal ...
Le football féminin à la conquête d’une terre de rugby

La Coupe du monde s’ouvre jeudi matin en Nouvelle-Zélande et en Australie dans un climat automnal, témoigne le préparateur physique jurassien de l’équipe de Suisse Michel Kohler. Il évoque un accueil chaleureux malgré un intérêt bien plus marqué pour l’ovalie

Michel Kohler (en bleu) emmène l'équipe de Suisse dans sa préparation à la Coupe du monde en Nouvelle-Zélande (photo : KEYSTONE/Michael Buholzer). Michel Kohler (en bleu) emmène l'équipe de Suisse dans sa préparation à la Coupe du monde en Nouvelle-Zélande (photo : KEYSTONE/Michael Buholzer).

Le football féminin veut se faire une place au soleil… en plein hiver austral. La Coupe du monde se dispute dès jeudi et jusqu’au 20 août en Australie et en Nouvelle-Zélande. L’équipe de Suisse joue ses 3 matches de la phase de groupes au pays des All Blacks. Elle défie les Philippines (vendredi à 7h, heure suisse), la Norvège (mardi à 10h) et la Nouvelle-Zélande (dimanche 30 à 9h). La sélection d’Inka Grings a rejoint son camp de base à Dunedin en début de semaine passée. « Les gens ici sont hyper sympas. Ils se donnent à fond autour de cette Coupe du monde », dévoile Michel Kohler depuis la Nouvelle-Zélande. Le préparateur physique jurassien de la Nati féminine a pu aller au contact de la population samedi. « Les gens s’intéressent à cette Coupe du monde mais le rugby est toujours bien présent. Dans les médias, on voit beaucoup plus de rugby que de football pour l’instant », témoigne-t-il.

L’engouement populaire autour de la Coupe du monde

« Des conditions optimales pour jouer, pour faire du sport »

Si l’équipe de Suisse peut compter sur des locaux dévoués, elle doit faire face à un climat tout autre que dans nos contrées. Cette Coupe du monde se déroule en plein hiver austral. « Il fait entre 12 et 15 degrés, c’est assez agréable car il y a souvent du soleil. Ça ressemble à l’automne voire la fin de l’automne chez nous », décrit Michel Kohler. Ces conditions ne devraient pas avoir d’impact sur la performance sportive, selon le Jurassien. « Ça aurait été beaucoup plus difficile d’avoir une situation comme les hommes l’ont connue au Qatar. On a des conditions optimales pour jouer, pour faire du sport », souffle le préparateur physique. Les Suissesses n’auront donc aucune excuse si elles n’atteignent pas leur objectif de disputer, au moins, les 8es de finale. /msc

Michel Kohler : « On connait ces conditions »

L'équipe de Suisse féminine peaufine sa préparation en Nouvelle-Zélande avec le Jurassien Michel Kohler (à droite, en bleu) à quelques heures du coup d'envoi de la Coupe du monde (photo : KEYSTONE/Michael Buholzer). L'équipe de Suisse féminine peaufine sa préparation en Nouvelle-Zélande avec le Jurassien Michel Kohler (à droite, en bleu) à quelques heures du coup d'envoi de la Coupe du monde (photo : KEYSTONE/Michael Buholzer).


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