Les années se suivent et se ressemblent pour Olivier Burri… A 61 ans, le pilote de Belprahon participera de jeudi à dimanche pour la... 27e fois au Rallye de Monte-Carlo, première manche du Championnat du monde. Au volant d’une Skoda Fabia R2 Evo, il sera assisté par son co-pilote Anderson Levratti. Si la prise de contact avec le tracé s’est bien passée, Olivier Burri est tombé malade ces derniers jours : « J’ai fait de gros sacrifices » qui sont aujourd’hui « ruinés », regrette l’expérimenté pilote qui veut toutefois prendre le départ de la course où il est attendu avec le numéro 27, sympathique clin d’œil de l’organisation. S’il a terminé à une très belle 16e place du classement scratch l’an dernier, Olivier Burri ne visera rien d’autre que d’amener la voiture entière à l’arrivée finale cette année.
Olivier Burri : « Le rallye est très, très long. »
Des défis multiples
Les pilotes qui s’élanceront sur les routes du « Monte-Carlo » devront avaler 343 kilomètres. Un total conséquent, selon Olivier Burri, qui va requérir une concentration de tous les instants, le tracé étant gelé à plusieurs endroits ce mercredi, d’après le pilote de notre région. Autre défi qui attend les pilotes : le changement de pneumatiques. Habitués depuis plusieurs années à une certaine marque, les participants au Championnat du monde doivent changer cette saison. Cela demandera un temps d’adaptation, selon Olivier Burri, qui indique que ces nouveaux pneus réagissent parfois de manière surprenante.
Celui qui prendra le volant pour la 27e fois au Rallye de Monte-Carlo reconnaît par ailleurs « une remise en question » après l’accident violent et spectaculaire de son fils Michaël il y a trois mois sur les routes valaisannes : « On se pose des questions mais avec du recul notre passion reprend le dessus sur la dangerosité de notre sport », souffle Olivier Burri, dont le fils Michaël agira d’ailleurs en temps qu’ouvreur ces prochains jours… c’est ce qui s’appelle la passion contagieuse ! /mle