BCB : il faut secouer le panier !

Deux tours complets de championnat, deux victoires... contre le même adversaire (Massagno) ...
BCB : il faut secouer le panier !

 Antoine Petitjean vit-il ses dernières heures à la tête du BC Boncourt ?

Deux tours complets de championnat, deux victoires... contre le même adversaire (Massagno). Le bilan intermédiaire du BC Boncourt est catastrophique. Lanterne rouge du championnat de Ligue A, il aura fort à faire s’il entend participer au Tour final qui réunira les six meilleures équipes. Il reste un tour (sept matches) et le BCB compte quatre points de retard sur Monthey, 6e.

Sans cela, Boncourt prendra part à un tour de promotion/relégation de tous les dangers en compagnie des quatre meilleures équipes de Ligue B. La situation du club est préoccupante. /clo

Le commentaire de Cyprien Lovis

Les dirigeants du BC Boncourt ne passeront pas un joyeux Noël, c’est certain. Mais l’immobilisme dont ils font preuve inquiète. L’équipe première se trouve dans une impasse, qui, sans retournement rapide de situation, pourrait amener à un scénario encore plus complexe que l’an passé. Et dire que cela fait plusieurs saisons que le BC Boncourt n’avait pas bénéficié d’un contingent aussi étoffé et compétent ! Au 2/3 du championnat, le constat d’échec est aussi malheureux qu’implacable. En 14 matches, le BCB n’a battu qu’une équipe, Massagno, assurant son succès aux lancers-francs à chaque fois, c’est dire s’il est compliqué de gagner un match pour les Jurassiens, qui accumulent les défaites honorables.

Pour prendre part au Tour final, le BC Boncourt doit gagner au moins deux matches de plus que Monthey alors qu’il n’en reste que sept à jouer. Soyons réalistes, c’est mission impossible ! Le club a maintenant deux mois pour préparer au mieux un tour de promotion/relégation de tous les dangers qui le verra affronter en matchs aller-retour les quatre meilleurs clubs de Ligue B, parmi lesquels ne se trouve pas Alte Kanti Aarau, l’équipe qui a sorti le BCB de la Coupe en le battant de 18 points !

Pour aborder 2015 au mieux, les dirigeants doivent secouer le panier. Et ils n’ont pas 10'000 solutions. Soit ils choisissent de remercier Antoine Petitjean en lui faisant comprendre que malgré l’immensité du travail fourni, il n’est plus l’homme de la situation. Soit ils font confiance à leur entraîneur mais ils engagent un cinquième joueur étranger pour obliger les quatre autres à se réveiller. Si l’on veut éviter que le BCB, club d’histoire au soutien populaire unique en Suisse (+ 180 spectateurs par match en rapport à la même période de la saison dernière !), ne coule en Ligue B, la réaction doit être immédiate.


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