Le HC Tramelan s’est défait de son voisin prévôtois jeudi soir. Grâce à leur victoire 4-3, les Requins égalisent à un partout dans la série de demi-finale de play-off de deuxième ligue de hockey sur glace.
Pour la deuxième fois de la série, l’affrontement entre Tramelots et Prévôtois a tenu le nombreux public en haleine. Premièrement parce que Moutier n’a pas réussi à retranscrire au tableau d’affichage sa nette domination lors des vingt premières minutes. Les « bleu et blanc » se sont créés au moins six occasions qui auraient dû terminer au fond des filets. Mais en jouant de maladresse, ils ont rejoint le vestiaire qu’avec une seule unité d’avance sur une réussite de Gaëtan Struchen.
La révolte du HC Tramelan
Deuxièmement, le suspense est venu grâce au fort caractère du HC Tramelan. Malmenés, les joueurs de Gilles Voirol ont réussi à retourner la situation via Danny Kocher et Virgile Berthoud. Avec un score de 2-1 après 40 minutes de jeu, la troisième période réservait déjà un joli spectacle. Et les 425 spectateurs ont été servis…
L’horloge fait des siennes
Troisièmement, après le 3-1 de Danny Kocher, un coup de théâtre est arrivé. Il n’était plus possible d’arrêter le temps à l’horloge. Résultat : 25 minutes d’attente, extinction des feux et chronométrage manuel ! Apparemment, cela a bien réussi au HC Moutier, puisque Arnaud Weiss et Aurélien Gygax ont ramené leur couleur à égalité. Mais il était écrit que le public allait encore en avoir pour son argent. A 61 secondes du terme, Dylan Augsburger offrait la victoire à ses coéquipiers.
A noter que Moutier a déposé protêt et qu’une décision sera prise durant la journée de vendredi. /jeb
Grégory Boillat (HCT) : « On n’a pas eu de chance mardi. On a travaillé deux crans de plus lors de cette deuxième partie. On est obligé de jouer physique pour avoir une chance dans cette série. On sait maintenant qu’en évoluant de la sorte, on peut remporter cette série. »
Michaël Chételat (HCM) : « Il nous a manqué de la concentration. On a perdu bêtement les pédales. On avait moyen de bien faire, mais on ne marque pas le 2-0. On peut s’en prendre qu’à nous-mêmes. Tramelan marque le 1-1, les joueurs reprennent espoir. Finalement, le meilleur a gagné ».