Les chemins pollués de Bonfol ne seront pas assainis

L’Etat avait demandé l’analyse de chemins forestiers à Bonfol, non loin de la décharge industrielle ...
Les chemins pollués de Bonfol ne seront pas assainis

L’Etat avait demandé l’analyse de deux chemins forestiers à Bonfol, non loin de la décharge industrielle. Il est établi que les matériaux des chemins sont très faiblement pollués et ne justifient pas un assainissement

Fernand Gasser, maire de Bonfol, Patrice Eschmann, chef de l'Office de l'environnement et Michaël Fischer, directeur de BCI Betriebs AG, la société en charge de l’assainissement de la décharge de Bonfol (de g. à dr.) prennent la pose sur un des chemins contaminés. Fernand Gasser, maire de Bonfol, Patrice Eschmann, chef de l'Office de l'environnement et Michaël Fischer, directeur de BCI Betriebs AG, la société en charge de l’assainissement de la décharge de Bonfol (de g. à dr.) prennent la pose sur un des chemins contaminés.

Les matériaux des chemins de Bonfol sont très faiblement pollués et ne justifient pas un assainissement. C’est ce qui ressort d’une étude menée par la chimie bâloise. Un document d’archives lié à une ancienne décharge à Schweizerhalle (Bâle campagne) avait été rendu public en mars dernier et indiquait qu’environ 750 tonnes de graviers faiblement contaminés avaient été transportés à Bonfol pour la construction de chemins vers 1968. Ce qui avait suscité l’inquiétude de l’Office cantonal de l’environnement, qui a commandé une étude.

Les résultats démontrent que des traces d’anilines ont été retrouvées dans une partie des graviers et argiles des deux chemins concernés. Une faible pollution, qui ne peut pas impacter la population, les eaux souterraines et les eaux superficielles. Après des recherches historiques infructueuses, c'est l'enquête menée sur le terrain qui a permis d'arriver à ces conclusions, comme le détaille ci-dessous Michaël Fischer, directeur de BCI Betriebs AG, la société en charge de l’assainissement de la décharge de Bonfol. 

Un assainissement est donc injustifié. Les chemins resteront tels quels et les lieux sont désormais classés comme un site pollué ne nécessitant pas de surveillance. Pas moins de 1'160 autres sites du même acabit sont recensés dans le canton. Pour la région, l’enjeu majeur est donc l’assainissement de la décharge industrielle, en passe d’être réglé, comme l'explique Patrice Eschmann, le chef de l'Office de l'environnement du canton du Jura. /comm-cto  


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