A l'occasion de l'exposition Schau, ich bin blind, schau au Kunstmuseum de Bâle, RFJ vous propose une série de sujets sur l'artiste né à Courgenay en 1943
Le KunstMuseum Bâle a reçu un important don : une vingtaine d’œuvres de Rémy Zaugg ont été léguée au musée bâlois par la Fondation Monika et Hans Furer, un couple de collectionneurs et anciens amis de l’artiste jurassien. Les esquisses, textes et peintures sont visibles jusqu’au 1er décembre au Kunst, dans une exposition intitulée « Schau ich bin blind, schau ». L’occasion pour RFJ de vous proposer plusieurs sujets et interviews , afin de découvrir ou redécouvrir les travaux et la personnalité de Rémy Zaugg. Et pour commencer, Caroline Toussaint s’est intéressée à l’enfance et la jeunesse de cet artiste majeur du XXe siècle :
L'enfance de l'art
Tout au long de sa vie, Rémy Zaugg a travaillé sur la perception :
« Mais point de beauté ne touche le jeune artiste, quand à 20 ans, il fait face au monochrome Day before one de Barnett Newmann, au KunstMuseum. Une toile énorme, quasiment toute bleue, qui paralyse Rémy Zaugg . »
« S'il était encore là, Rémy dirait la même chose : sans l'aide de sa femme Michelle, il n'y aurait pas d'oeuvre. »
Aujourd’hui mondialement connu, l’enfant de Courgenay a davantage exposé à Bâle ou à l’étranger plutôt que dans son canton d’origine, le Jura :
« J’ai vu Rémy peindre dans son atelier de Pfastatt jusqu’au bout, jusqu’à la fin de sa vie.»
L’exposition Schau, ich bin blind, schau est visible jusqu’au 1er décembre au Kunstmuseum de Bâle. /cto