Le public pourra découvrir une nouvelle exposition dans la Collégiale à partir de lundi. Un moyen d’enseignement a également été développé à l’occasion du 1’400e anniversaire de la mort de saint Ursanne
Un buste en argent de saint Ursanne datant de 1'519 est notamment exposé à la Collégiale.
Ursanne se dévoile. Le groupe de pilotage du 1’400e anniversaire de la mort du saint a dévoilé vendredi une exposition permanente qui sera ouverte à partir de lundi dans la Collégiale de la cité médiévale. Le public pourra notamment y découvrir des pièces faisant partie du trésor du bâtiment et qui n’étaient pas accessibles jusqu’à aujourd’hui.
La dévotion comme fil rouge
Le trésor de la Collégiale est composé de plus de 300 objets. On y trouve notamment des tableaux, des statues, des tissus ou encore des manuscrits. Le groupe de pilotage du 1’400e anniversaire a dû faire un choix parmi toutes ces pièces. Il a décidé de présenter des objets en lien avec le thème de la dévotion qui ont été confectionnés pour saint Ursanne, en signe de reconnaissance.
Le public peut ainsi découvrir un buste reliquaire du saint en argent réalisé en 1519. Il est aussi possible d’apercevoir la petite niche dans laquelle se trouve le sarcophage contenant le squelette d’Ursanne. Celui-ci n’est toutefois pas visible à l’œil nu. La dernière fois que le sarcophage a été ouvert, c’était il y a plus de 500 ans lorsque des bouts d’os ont apparemment été prélevés sur le saint. À l’avenir, des forages pourraient être réalisés pour aller avec une petite caméra voir ce fameux squelette.
Ursanne s’invite aussi à l’école
Le canton du Jura a également développé un moyen d’enseignement à l’occasion de cette année de festivités. Le document a été réalisé par Élodie Paupe, enseignante et doctorante en littérature qui a grandi dans le Clos-du-Doubs. Le Service de l’enseignement, l’Office de la culture et les archéologues qui ont participé aux fouilles dans la cité médiévale ont aussi collaboré au projet.
Le support de cours explique notamment comment saint Ursanne est arrivé dans la région et pourquoi il est devenu populaire auprès des habitants. Il permet aussi d’en savoir davantage sur la cité elle-même, son architecture, son développement ou encore sur les objets que les archéologues ont retrouvé au fil des ans. Selon le ministre de la formation, le document donne aux élèves jurassiens la possibilité de s’approprier des périodes historiques, de les illustrer plus facilement. /alr
