Revivez La Matinale spéciale consacrée à l’institution jurassienne de prise en charge des personnes en situation de handicap. Entretiens avec des dirigeants, collaborateurs et bénéficiaires
La principale institution du Jura pour la prise en charge des adultes en situation de handicap fête ce lundi son 50e anniversaire. La Matinale a consacré une heure et demi spéciale à la Fondation les Castors, son demi-siècle d’activités et l’avenir de l’institution. Retrouvez ci-dessous les entretiens réalisés avec les dirigeants, collaborateurs et bénéficiaires de la Fondation.
Les Castors se présentent
La Fondation créée en 1973 regroupe plus de 340 bénéficiaires et environ 280 collaborateurs dans le Jura. Ses Activités se répartissent dans trois établissements principaux, les ateliers protégés, le Foyer de Porrentruy pour un accueil de jour et le Foyer des Fontenattes pour les personnes qui nécessitent le plus de soins.
Thierry Bohlinger, directeur général de la Fondation les Castors
Trois femmes à l’origine de la Fondation
En 1973, c’est la volonté de trois mamans de combler une lacune dans la région qui permet à la Fondation de voir le jour. Paulette Citherlet, Daisy Loetcher et Madeleine Steulet se concertent alors que le Jura n’est pas encore un canton et que les femmes n’ont ni le droit de vote, ni celui de conclure des transactions financières.
Nadia Meury Lachat, présidente du comité d’organisation du 50e anniversaire
Rêver, le droit de tous
Parmi les évènements mis sur pied pour célébrer son demi-siècle d’existence, la Fondation a souhaité placer les bénéficiaires au centre. Elle a donc interrogé quelque 280 personnes et compilé des rêves parfois fous, parfois simples. Visiter Londres, sauter à l’élastique, quitter les Castors ou rencontrer Johnny Hallyday sont quelques-uns des vœux exprimés.
Isabelle Fink, directrice du foyer les Fontenattes, et Carine Castro, bénéficiaire et employée de BAT
Un nouveau nom pour les Castors ?
A l’origine, le nom de la Fondation fait référence à un animal sympathique qui construit seul sa maison, tout un symbole pour des personnes en situation de handicap. Mais aujourd’hui, il porte parfois une connotation négative. Une analyse sera menée l’année prochaine avec les personnes proches de la Fondation pour décider ou non d’un changement de nom. /mmi