La rédaction de RFJ s’immerge dans le quotidien des quatre élus jurassiens aux Chambres fédérales. Découverte d’une journée de session en compagnie du conseiller national socialiste Pierre-Alain Fridez
Pierre-Alain Fridez photographié à son siège de scrutateur du Conseil national. Il a l’honneur d’être face à ses collègues « et de voir les prestations de serment des conseillers fédéraux à 2 mètres de distance ».
Une journée « Sous la Coupole » avec Pierre-Alain Fridez. En cette semaine de fête nationale, la rédaction de RFJ propose de suivre le quotidien des quatre élus jurassiens aux Chambres fédérales. Cyprien Lovis a passé un jeudi de session en compagnie du conseiller national socialiste, qui vit sa 12e année à Berne. L’élu de Fontenais y a évidemment ses habitudes et ses repères. Il voyage beaucoup dans le Palais ayant un entretien ici, une séance là, entre deux moments où il siège dans la salle du Conseil national.
Un matin avec Pierre-Alain Fridez
Pierre-Alain Fridez apprécie passer du temps dans une salle dite de travail, accostée à celle du Conseil national. Il y complète ses dossiers et s’informe.
L’après-midi de ce jeudi 15 juin a démarré par un instant d’une rare solennité : le discours du président ukrainien Volodymyr Zelensky face à l’Assemblée fédérale. « C’est toujours une grande émotion. On est face à un grand bonhomme, c’est prenant », a réagi le Jurassien, avant de se remettre au travail. Il devait présenter deux dossiers à ses collègues en tant que rapporteur de commission, un rôle qu’il apprécie tenir. Cet après-midi était aussi l’occasion de saisir le rôle que Pierre-Alain Fridez joue au Conseil de l’Europe, à travers le témoignage de plusieurs élus. « À Strasbourg, il est comme un poisson dans l’eau », témoigne Ada Marra (VD/PS), « il est très engagé », ajoute Damien Cottier (NE/PLR), « c’est un adversaire de qualité parce qu’il se documente très bien », conclut Jean-Luc Addor (VS/UDC).
Un après-midi avec Pierre-Alain Fridez
Pierre-Alain Fridez est candidat à sa réélection cet automne. À tantôt 66 ans, le docteur Fridez a-t-il la santé pour tenir une 4e législature sous la Coupole ? « Je me suis entretenu avec mon médecin, à priori ça joue », assure-t-il, tout en humour. /clo
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