Les organisateurs de cette saison de musique classique ont présenté vendredi leur programme 2024-2025 à Moutier. Au menu, neuf concerts pour mettre à l’honneur les répertoires de Schubert, Verdi, Bach ou encore Mozart
(De gauche à droite) Aurélie Monnier, chargée de communication, Facundo Agudin, directeur artistique et Eléonore Michel, assistante de production, feront une nouvelle fois rayonner la musique classique durant neuf mois à travers tout le Jura et le Jura bernois.
Pleins feux sur Musique des Lumières. Comme chaque année depuis 24 éditions, la musique classique ou musique « écrite » reprend ses droits dans la région grâce à cette manifestation qui s’étend d’octobre à mai dans différentes salles de la région.
Demandez le programme
Pour cette saison 2024-2025, neuf concerts seront proposés. Les répertoires de grands compositeurs tels que Schubert, Verdi, Bach, Mozart, Beethoven ou encore Brahms seront mis à l’honneur. Concertos, symphonies, ouvertures et suites raviront les oreilles aussi bien expertes que néophytes. Les formats varient aussi, de la musique de chambre à l’opéra en passant par un spectacle conçu spécialement pour les plus petits, autour du personnage de Babar. Un coup de cœur en particulier pour Facundo Agudin, directeur artistique de Musique des Lumières ? « Cet automne nous donnons une production qui s’appelle Bach & Bach, le père et le fils, et ça c’est une opportunité pour découvrir le plus grand Bach », assure le chef d’orchestre.
Facundo Agudin : « Le public aura peut-être aussi la possibilité de répéter et de chanter un petit choral final avec nous »
De l’importance de l’acoustique
Une des particularités de ce rendez-vous annuel est qu’il ne reste pas enfermé dans une seule et unique salle mais explore différents endroits du Jura et du Jura bernois comme l’Espace La Velle au Noirmont, le Stand et l’église Notre Dame de la Prévôté à Moutier, Les Halles à Porrentruy ou le Théâtre du Jura à Delémont. Des salles qui peuvent parfois avoir des acoustiques très différentes l’une de l’autre. Cela demande-t-il un effort d’adaptation particulier de la part de l’orchestre ? « De la même manière que des équipes de football professionnelles doivent s’adapter aux conditions lorsqu’elles jouent à Bogota ou à Moscou, notre orchestre a l’habitude de s’adapter à des conditions acoustiques très différentes », explique Facundo Agudin. Mais que le public se rassure, l’ensemble des lieux sélectionnés reste de très bonne qualité en matière d’acoustique.
Facundo Agudin : « Au fil des saisons nous nous sommes construits un itinéraire de lieux de production aux acoustiques excellentes »
En pleine croissance
En 24 éditions, l’événement semble avoir trouvé son public. Un public qui ne cesse d’ailleurs de s’agrandir. « Nous sommes très heureux car nous démarrons cette nouvelle saison avec une série de concerts en abonnement qui a doublé son nombre d’abonnés par rapport à l’année dernière », confie tout sourire le maestro. En effet, le nombre d’abonnés aux concerts, donnés uniquement à l’espace La Velle au Noirmont, est passé de 35 l’an dernier à 61 cette année. Un succès qui s’explique moins par une campagne de communication massive que par le bouche à oreille des fidèles qui semblent surtout apprécier la simplicité et la proximité autour de la musique classique que Musique des Lumières propose. « Nous parlons d’une manière très simple à notre public et nous prévoyons toujours d’avoir des espaces de rencontre et de discussion entre les musiciens et les spectateurs après les concerts », conclut le chef d’orchestre.
Retrouvez le programme de la saison 2024-2025 de Musique des Lumières ici. /rme
