L’enquête pour rébellion se poursuit contre le président après sa tentative d’imposer la loi martiale. La pression populaire reste également importante.
Le président de Corée du Sud a une nouvelle fois présenté ses excuses dans un discours télévisé, mais il a également déclaré qu'il comptait se battre jusqu'au bout. (Photo : EPA/JEON HEON-KYUN).
La situation politique reste particulièrement tendue en Corée du Sud. Le président Yoon Suk-yeol, qui est menacé de destitution après sa tentative d'imposer la loi martiale, a indiqué jeudi qu’il allait se battre jusqu’à la dernière minute. Il a accusé l'opposition de provoquer « une crise nationale ». La pression populaire reste toutefois importante alors que les forces de l’ordre poursuivent leur enquête pour rébellion à l’encontre du chef de l’Etat et qu’une nouvelle motion pour le démettre de ses fonctions sera soumise samedi au Parlement. L’éclairage d’Alexandre Rossé :
