Courrendlin refuse le projet de traversée du village

Les citoyens de la commune ont rejeté à 67,4% ce dimanche un crédit de 7,2 millions de francs ...
Courrendlin refuse le projet de traversée du village

Les citoyens de la commune ont rejeté à 67,4% ce dimanche un crédit de 7,2 millions de francs pour réaménager la traversée du village.

Les habitants de Courrendlin ont refusé le projet de traversée du village ce dimanche.  Les habitants de Courrendlin ont refusé le projet de traversée du village ce dimanche. 

Les citoyens de Courrendlin ne veulent pas du projet de traversée du village. Ils ont rejeté ce dimanche à 67,4% (704 NON contre 340 OUI) un crédit de 7,2 millions de francs pour réaménager le tronçon de près de 2km sur la route cantonale. La participation s’est élevée à 39,7%. « On était incertain sur l’issue du vote, mais la proportion est un peu choquante pour le Conseil communal », a réagi sur RFJ le maire Joël Burkhalter.

Joël Burkhalter : « On va perdre les subventions fédérales. »

Le projet prévoyait notamment la pose d’un revêtement phonoabsorbant et l’élargissement des trottoirs, ainsi que la rénovation du réseau d’eau et des facilités d’accès aux transports publics. Il était contesté par plusieurs commerçants et l’emplacement de l’arrêt de bus a aussi fait jaser dans le village. « Cela s’est joué sur les aspects émotionnel et financier », analyse Joël Burkhalter. La commune mène de concert trois projets majeurs (écoles, traversée et ViTaBirse) et compte une quotité d’impôts relativement haute (2.25). « En 2021, la population avait accepté une hausse d’impôts pour financer ces trois projets », rappelle Joël Burkhalter.

Joël Burkhalter : « On sera pomme avec bour et nel ! »

Le Conseil communal n’a désormais plus la main sur ce projet, qui serpente dans le village depuis plusieurs décennies. Des subventions (3,55 millions de francs étaient prévus) vont tomber pour des raisons, entre autres, de calendrier. La commune va prendre langue avec le Canton et la Confédération. L’État jurassien pourrait décider d’entreprendre des travaux seul puisque la chaussée est cantonale, mais cela ne résoudrait pas la question des conduites d’eau. « Chaque année, trois-quatre grosses fuites apparaissent sur ce tronçon », se désole Joël Burkhalter. « On devra faire des interventions ponctuelles lorsque les conduites lâcheront et on va se retrouver dans dix ans « pomme avec bour et nel ». /clo


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