Nos correspondants parlementaires vous proposent chaque mois un entretien avec une personnalité politique d’envergure nationale ou internationale. Ce mercredi, à l’heure de son départ, le directeur de l’Office fédéral des assurances sociales (OFAS) évoque le fonctionnement et les défis qui attendent ces organismes.
Stéphane Rossini évoque son expérience à la tête de l'OFAS. (Photo : archives / parlament.ch)
Nos correspondants parlementaires à Berne vous proposent une fois par mois une « grande interview ». Un entretien avec une personnalité d’envergure nationale qui pèse sur le débat et certaines décisions politiques. Ce mercredi, c’est le directeur de l’Office fédéral des assurances sociales (OFAS) qui se prête à l’exercice. Stéphane Rossini a vidé son bureau ; il avait annoncé sa démission en automne dernier pour la fin du mois de juin.
Le Valaisan a siégé au Conseil national avec le Parti socialiste avant d’être nommé à la tête de l’OFAS. Il était aussi enseignant en politique sociale et de la santé, domaine pour lequel il a fait de la recherche. En intégrant l’administration fédérale, Stéphane Rossini a appris à mieux comprendre le fonctionnement du système, même s’il « le connaissait déjà très bien ». La relation entre les différents acteurs l’a notamment « étonné » : « Je n’avais pas l’impression que les défenses de territoires étaient si fortes. »
Stéphane Rossini : « Quand on est dans cette machine, on découvre toute une bureaucratie (…) quand on vient de l’extérieur c’est un choc. »
Certaines grandes réformes peinent parfois à aboutir en Suisse, notamment dans la prévoyance vieillesse. Selon Stéphane Rossini, le rythme soutenu du travail et les difficultés à collaborer entre le Parlement et le Conseil fédéral sont de véritables défis pour l’OFAS.
« Les réformes les plus urgentes sont déjà en cours. »
Après son expérience à l’OFAS, Stéphane Rossini a prévu de reprendre une activité d’enseignement et d’expertise dans le domaine des assurances sociales et de la santé. /mvu-jad
