Cerebral Jura met en avant son service SOS-Relève. Après l’annonce par Pro Infirmis du lancement d’une prestation similaire, l’association rappelle que son réseau existe depuis 1989.
Des besoins qui évoluent avec la société
Des volontaires prennent en charge des personnes handicapées pour soulager leur famille le temps de quelques heures ou davantage. Il s’agit souvent de pallier au manque de structure d’accueil en journée. Les demandes ont en effet changé au fil des années. Les parents travaillent et ont besoin que leur enfant ou proche soit pris en charge pendant les vacances ou hors des heures d’ouverture des structures existantes. Si les volontaires étaient bénévoles au départ, l’association fait aujourd’hui appel à des professionnels, plus à même de s’occuper de personnes avec des handicaps lourds, multiples ou avec des problèmes comportementaux.
Risque de doublon
Cerebral Jura redoute le risque de doublon avec la création d’un service de relève similaire de Pro Infirmis. Ses responsables y voient une forme de concurrence, alors qu’il faudrait davantage jouer sur la complémentarité. L’association espère que les demandes vont se répartir sur les deux services, avec les personnes polyhandicapées ou qui ont un handicap moteur cérébral dans le service SOS-Relève et les personnes qui ont un handicap psychique chez Pro Infirmis. La volonté de complémentarité est d'ailleurs avancée par Pro Infirmis. /iqu
