Les coprésidents de Notre Jura bernois et Construire ensemble lors de la signature de la charte de l'AIJ
L’organisation de débats en vue de la votation du 24 novembre sur l’avenir institutionnel de la région a du plomb dans l’aile. Notre Jura bernois et Construire ensemble ne sont pas parvenus à se mettre d’accord sur les modalités de tels évènements. Les deux comités présentent des avis divergents au sujet de la participation de personnalités du canton du Jura à des débats organisés dans le Jura bernois, et chacun campe sur ses positions.
La décision est tombée mercredi soir : Notre Jura bernois ne veut pas de Jurassiens à la table des débats dans le Jura bernois. Le comité antiséparatiste a réaffirmé en assemblée ses conditions à l’organisation d’une table ronde avec Construire ensemble. Les deux coprésidents de Notre Jura bernois, Virginie Heyer et Jean-Pierre Graber, avaient pourtant trouvé un accord avec leurs homologues de Construire ensemble, Stéphane Boillat et Pierre Kohler, mercredi dans la journée. Deux débats devaient être organisés dans le Jura bernois en présence des quatre coprésidents et de deux membres de chaque comité. Cette solution est tombée à l’eau mercredi soir puisque Notre Jura bernois a désavoué ses coprésidents.
Pierre Kohler s’est dit ce matin très déçu de la décision prise par le comité antiséparatiste. Le député-maire de Delémont parle de choix surréaliste et anti-démocratique. Construire ensemble reste pour l’heure ouvert au débat, mais le comité autonomiste souhaite que Notre Jura bernois fasse machine arrière. Un souhait irréalisable selon Virginie Heyer : son comité estime que c’est au Jura bernois et à lui seul de discuter de son avenir. La tenue d’un débat co-organisé par Notre Jura bernois et Construire ensemble paraît donc compromise. /ast
