Johan Sollberger, jeune Ajoulot de 21 ans, a vécu les deux grands évènements sportifs de Paris comme agent de relations publiques au sein de la Maison suisse. Il revient sur quelques moments forts de son expérience et témoigne de la différence de ferveur entre les deux compétitions.
Elle avait finalement un sacré accent jurassien, cette Maison suisse à Paris durant les Jeux. Les saucisses servies aux visiteurs venaient de la Boucherie Domon à Alle en Ajoie. Deux des huit médailles suisses aux JO ont été remportées par des Jurassiens, la tireuse Audrey Gogniat et le cavalier Steve Guerdat. Ajoutez à cela l’Ajoulot Johan Sollberger, 21 ans, qui travaille comme « guest relation » (traduisez agent de relations publiques) pour renseigner et orienter les supporters, visiteurs ou simples curieux, et on se dit alors que le Jura, eu égard à sa petite taille, a été plutôt bien représenté dans la capitale française.
Johan Sollberger : « J'ai pu sonner la cloche et accompagner Audrey Gogniat jusqu'à la scène »
Johan Sollberger n’oubliera d’ailleurs pas de sitôt la fièvre jurassienne qui s’est emparée de la Maison suisse, située dans le jardin de l’ambassade de Suisse, au soir de la médaille décrochée par la Franc-Montagnarde Audrey Gogniat. « J’ai pu accompagner la médaillée jusqu’à la scène en sonnant la cloche. Il y avait en plus beaucoup de Jurassiens à ce moment-là, c’était vraiment sympathique et vraiment la classe ! », confie le jeune Ajoulot. L’ambiance a, semble-t-il, été bien plus calme depuis le début des Jeux paralympiques, malgré la médiatisation et la reconnaissance croissante autour de cet événement.
« L’ambiance est quand même pas mal retombée à plat »
« L’engouement n’a rien à voir avec celui des JO, je trouve que c’est quand même retombé pas mal à plat. Beaucoup de jours affichaient complet à la Maison suisse lors des JO. Pour l’instant, une seule journée l’a été durant les paralympiques », constate Johan Sollberger qui a eu l’occasion, malgré tout, de faire une rencontre étonnante avec une star hollywoodienne. « Il y a quelques jours, Jackie Chan est venu à la Maison suisse. On a pu prendre des photos avec lui », sourit le Jurassien. Mais plus que les strass et paillettes, il gardera surtout le souvenir d’une expérience cosmopolite. « Les discussions avec les clients ont été riches. Il y a pas mal de gens qui viennent d’un peu partout dans le monde et qui partagent leurs expériences diverses et variées. C’est vraiment top de les écouter », savoure Johan Sollberger. La fin de l’effusion olympique approche avec la clôture des paralympiques dimanche qui sonnera pour les Parisiens comme pour le Jurassien le retour à la vie normale. /jpi