Deux semaines et puis s’en va

Isaiah Manderson n’a pas convaincu le staff du BC Boncourt et quitte la Red Team au terme de ...
Deux semaines et puis s’en va

Isaiah Manderson n’a pas convaincu le staff du BC Boncourt et quitte la Red Team au terme de sa période d’essai

Isaiah Manderson aura fait un passage éclair dans les rangs du BC Boncourt (photo : Swiss Basketball). Isaiah Manderson aura fait un passage éclair dans les rangs du BC Boncourt (photo : Swiss Basketball).

L’aventure d’Isaiah Manderson au BC Boncourt aura été de très courte durée. Le club jurassien de Swiss Basketball League a décidé de ne pas conserver l’Américain au terme de sa période d’essai. Il l’indique vendredi matin. Isaiah Manderson a rejoint le BCB il y a tout juste deux semaines pour combler l’absence sur blessure de Kaanu Olaniyi. En deux matches, l’intérieur de 24 ans n’a pas su convaincre le staff technique de la Red Team.


Romain Gaspoz :  « Les mauvais coups, ça arrive »

« Il a de bonnes qualités intrinsèques pour être un poste bas de fixation. On pensait élargir notre palette offensive avec ce profil. Mais nos deux autres intérieurs, Vincent Bailey et Brandon Garrett, sont des joueurs beaucoup plus mobiles. Isaiah Manderson s’intégrait donc moins bien dans ce schéma de jeu », justifie l’entraîneur du BCB Romain Gaspoz. Plus lourd que ses partenaires de la raquette et emprunté dans sa vitesse de décision lors de ses deux prestations, l’Américain affiche en effet des statistiques faméliques avec 11 minutes de moyenne pour 2 points et 3,5 rebonds. Pourtant, Romain Gaspoz assure que le joueur n’a pas été recruté à la va-vite. « Naturellement, on l’avait vu jouer, vu des vidéos, parler avec lui et échanger avec ses agents. Les mauvais coups ça arrive, on n’en a pas enchaîné beaucoup à Boncourt, il fallait que ça tombe sur lui… Il y a le joueur que l’on voit en vidéo et son intégration dans le fond de jeu de l’équipe, c’est peut-être ce que l’on a sous-estimé le concernant », concède l’entraîneur boncourtois.

Romain Gaspoz :  « On l'avait vu jouer »

Difficile de dégotter la perle rare à cette période de l'année

Deux autres réalités du basketball suisse peuvent également expliquer un tel raté. Les petits clubs qui ne disposent pas de véritable manager ou directeur sportif en charge du recrutement sont contraints de placer une part importante de leur confiance en des agents qui soumettent différents noms. « Mais au final, c’est toujours le coach qui tranche », tempère Romain Gaspoz.

Enfin, les bons joueurs, y compris les « rookies » prometteurs bien que sans expérience, sont déjà tous sous contrat à cette période de l’année. « Il reste donc des joueurs qui ont connu des problèmes par le passé ou qui n’ont pas réussi leurs premières expériences, c’est donc tout de suite plus risqué. Finalement, la grosse différence c’est l’argent que l’on a à disposition pour recruter le joueur. Avec un budget un peu plus grand, on aurait peut-être eu moins de surprise », lâche encore le coach ajoulot.

La direction du club n’a, pour l’heure, pas encore décidé si Isaiah Manderson serait remplacé par une nouvelle recrue. Elle entend se donner un délai de réflexion afin d’analyser la masse salariale qu’elle pourrait éventuellement engager dans un nouveau contrat. /comm-msc+jpi


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