Le Vadais a rejoint le staff technique des SR Delémont cet été pour occuper un rôle d’entraîneur-assistant. Il évoque les missions de cette fonction, alors que les footballeurs jurassiens mettent le cap sur Bavois ce samedi en Promotion League
Maïk Hirschi (tout à droite) seconde l'entraîneur des SR Delémont Anthony Sirufo depuis cet été. Il a intégré le staff technique aux côtés de Murat Kis (2e depuis la droite), Frédéric Klötzli (tout à gauche avec la casquette) et Sandy Cantoni (2e depuis la gauche) dans le championnat de Promotion League (photo : Georges Henz).
Le staff technique des SR Delémont a pris de l’ampleur à la suite de l’ascension en Promotion League. Le club de la capitale jurassienne a enrôlé Maïk Hirschi cet été pour seconder l’entraîneur Anthony Sirufo. Le Vadais de 38 ans œuvre depuis le début de saison dans un rôle d’assistant. « Ça s’est fait assez naturellement. J’ai des contacts de longue date avec Anthony », lâche l’ancien coach du FC Courtételle au moment de prendre la route de Bavois ce samedi (match à vivre en direct sur RFJ dès 15h45). L’équipe technique des SRD compte encore Frédéric Klötzli (assistant), Sandy Cantoni (entraîneur des gardiens) et Murat Kis (responsable du matériel). C’est ce que le travail ne manque pas tout au long de la semaine. « On est là pour préparer des séances, pour coacher une partie des entraînements ou des exercices. On analyse nos matches et nos futurs adversaires. On a donc beaucoup de données à traiter pour essayer d’en tirer le meilleur et transmettre le plus d’informations à Tony pour préparer les matches suivants », énumère ce passionné de football.
Maïk Hirschi : « J’ai beaucoup à apprendre dans l’antichambre du football professionnel »
Maïk Hirschi dans le vestiaire des SR Delémont.
De la discrétion durant les matches
À l’entendre, les échanges sont incessants au sein du staff delémontain. « On est là aussi pour un peu titiller et amener de la contradiction pour faire réfléchir Tony », souffle Maïk Hirschi. Mais quand viennent les matches, les adjoints restent davantage en retrait. « On doit rester un peu plus discret, concède le père de famille. C’est peut-être le moment le plus difficile en ayant été entraîneur principal. Quand on est passionné, on a envie de transmettre ses émotions aux joueurs ». Cette position permet tout de même au staff d’apporter son regard au coach. Et même de lui donner des pistes pour changer le cours d’une partie. Sur le terrain comme sur le banc, l’esprit d’équipe demeure donc primordial en football pour performer. /msc
